La campagne de vaccination contre la rougeole connait quelques difficultés dans le Zou et les Collines. Les syndicalistes, pour manifester leur mécontentement face à l’insatisfaction des leurs doléances par le gouvernement, ont pris la résolution de saboter la campagne. Comme moyen, ils sont passés au niveau des postes de vaccination, pour démobiliser, rebuter les agents vaccinateurs et les parents, surtout les mères d’enfants.

Par conséquent, la campagne anti-rougeoleuse a été tout simplement boycottée dans les neuf communes du Zou. Par contre, dans les Collines, on a noté dans les communes de Dassa-Zoumè et de Glazoué un timide démarrage de la vaccination. Face à cette situation, le préfet des départements du Zou et des Collines, Armand Maurice Nouatin, et le Directeur départementale de la santé (Dds), François Kossouoh, ont convoqué, d’urgence, une réunion de crise qui s’est tenue le jeudi 27 novembre dernier à la salle de conférence de la préfecture pour aplanir les divergences.

A cette occasion, les autorités et les responsables de la santé ont condamné l’acte de démobilisation mené par certains syndicalistes. François Kossouoh s’est dit profondément choqué de ce comportement apatride de ces partenaires sociaux de la santé. D’importantes décisions ont été également prises pour sauver la face. Le staff départemental en charge de la santé a alors lancé un appel à recrutement spontané d’infirmiers et infirmières du secteur privé et des professionnels de la santé sans emploi ou à la retraite. Ceci pour suppléer aux agents de santé grévistes qui ont boycotté la campagne de vaccination. A en croire le Dds, des dispositions sont prises pour assurer la sécurité des agents vaccinateurs qui seront appelés à la rescousse. Rappelons que cette campagne de vaccination contre la rougeole dure du 26 novembre au 5 décembre prochain. Elle cible les enfants de 9 mois à 10 ans.

Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)

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