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Actu Bénin | Bénin | 15/06/2016 | Lire l'article original
Avec l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Nationale de Gestion de la gratuité de la Césarienne (ANGC) a organisé hier mardi 14 juin 2016, l’atelier de restitution des résultats de l’analyse des coûts des actes et des autres urgences gynéco-obstétricales et néonatales. C’est le ministre de la Santé Alassane Seidou qui a ouvert cette assise.
Combien coûte réellement l’accouchement par césarienne ? La réponse à cette question a fait l’objet d’une étude sous le financement de l’Agence française de développement. Menée entre septembre et décembre 2015, sous la demande de l’Agence Nationale de Gestion de la gratuité de la Césarienne (ANGC), l’étude des coûts de l’initiative de la gratuité de la césarienne sur l’ensemble du territoire national, a livré ses résultats. Les consultants nationaux et internationaux commis pour cette étude ont présenté hier les données quantitatives et qualitatives afférentes aux coûts de l’initiative et à son intérêt pour la population depuis avril 2009 où elle est mise en œuvre. Selon la directrice générale de l’Angc Raïssatou Ami-Touré, la gratuité de la césarienne vient à point nommé pour juguler les misères affligées à la mère et à l’enfant.
C’est pourquoi elle juge opportun de jeter un regard rétrospectif sur l’expérience et au besoin de l’améliorer. Dans ce sens, elle a manifesté sa gratitude aux partenaires, notamment l’Agence française de développement pour son soutien de taille. Bien que restée sur sa soif en ce qui concerne les résultats de l’initiative, l’Agence française de développement, à travers sa directrice Catherine Bonnaud, a réitéré son soutien au gouvernement dans la mise en œuvre de cette mesure salvatrice. Tout en réaffirmant la volonté du gouvernement actuel de promouvoir une bonne santé à la population béninoise en réduisant la mortalité maternelle et néonatale, le ministre de la Santé, Alassane Seidou a également salué la coopération française qui appuie considérablement l’ANGC à travers le Programme d’Appui à la Santé Maternelle et Infantile (PASMI). Il s’est ensuite engagé à œuvrer pour que les acquis de cet atelier soient sauvegardés et pérennisés par la mise en place de mécanismes efficients concourant à la réalisation des recommandations des participants.
Anselme Aguéhoundé
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