Gagnoa, 15 avr 2023 (AIP)- L’ONG Save the children a achevé vendredi 14 avril 2023 à Gagnoa, deux jours de formation d’une quarantaine d’Infirmiers diplômés d’Etat (IDE) et superviseurs des Agents de santé communautaire (ASC), indique un communiqué de l’ONG.

La formation a porté sur deux applications mobiles s’inscrivant dans un processus de digitalisation des interventions communautaires, en vue d’améliorer la qualité des interventions, faciliter la collecte des données communautaires, permettant une plus grande responsabilisation des acteurs et, ainsi qu’une amélioration du suivi en temps réel des activités communautaires.

« Nous espérons que cette phase pilote qui durera trois mois, produira des résultats performant, en vue de la vulgarisation du programme », a confié le coordonnateur E.Santé  chargé de mettre en œuvre toutes les activités de digitalisation et innovation technologique  dans le domaine de la santé en Côte d’Ivoire, pour Save the children, Rodrigue Sidibé.

Les applications mobiles sont la « Supervision Mobile des acteurs communautaires » baptisée e-supervision, ainsi que « Sous-instance communautaire de la base de données ». Les deux applications s’inscrivent dans un processus de digitalisation des interventions communautaires, censé être mis en œuvre au sein des formations sanitaires en Côte d’Ivoire, a-t-il dit.

La phase pilote du projet démarre dans 380 aires sanitaires qui sont dans les zones d’interventions financées par le fonds mondial et couvertes par Save the children, note-t-on.

Il s’agira durant les trois mois, a assuré M. Sidibé, aux agents de santé, de pouvoir collecter des données communautaires, qui sont produits au sein de la communauté par des agents de santé communautaires. Ces données, à la base, sont ramenées au sein du centre de santé, qui à son tour les dépose au district sanitaire.

Le district sanitaire commence la saisie des données dans une plate-forme digitale, affirme l’agent ‘Save the children’. L’accompagnement de l‘ONG est de pouvoir faire descendre d’un cran, dans des aires de santé qui, jusque-là, continuaient à utiliser la version papier, insiste Rodrigue Sidibé, qui parle de marge d’erreur possible

« C’est une bonne innovation, car tout ce qui est physique pose un problème d’arrivage », a fait observer la chef de service action sanitaire Gagnoa 2, Dr N’Zo Anne Sandrine, dont le domaine de compétence couvre les sous-préfectures de Gagnoa...

Lire la suite sur le site Agence Ivoirienne de Presse