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Agence Ivoirienne de Presse | Côte d'Ivoire | 27/10/2023 | Lire l'article original
Abidjan, 27 oct 2023 (AIP)- Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la couverture maladie universelle, à travers le Programme national de lutte contre le sida (PNLS), a organisé, jeudi 26 octobre 2023 à l’AIBEF à Abidjan Treichville, une conférence sur l’utilisation du condom féminin en Côte d’Ivoire, en relevant un faible taux de son utilisation.
Autour du thème: « Autonomisation de la femme dans la prévention des IST/VIH/SIDA et des grossesses non désirées : utilité du condom féminin », des panélistes ont planché sur plusieurs raisons qui freinent l’usage du condom dédié aux femmes. La cérémonie a bénéficié de l’appui technique du Pathfinder Côte d’Ivoire et Femal Health Company.
Le chef du service de prise en charge des « IST » du PNLS, Dr Emmanuel Tahi et trois autres panélistes ont sensibilisé sur l’importance du préservatif féminin chez la femme, mais surtout chez l’adolescente, afin d’éviter les IST et les grossesses non désirées. Ils en ont surtout profiter pour évoquer les raisons qui pourraient amener ces dernières à ne pas avoir recourt à ce moyen de protection.
Selon eux, l’utilisation du préservatif féminin est très rare en Afrique pour plusieurs causes, dont la principale est la peur de stigmatisation, manifestée chez les adolescentes, ajoutant à cette cause principale, le manque de publicité sur le préservatif féminin, la religion, l’égoïsme de certains hommes qui opposent un refus catégorique au port du préservatif, etc.
« Les adolescentes ont du mal à utiliser des moyens de contraception car elles sont rapidement jugées par les vendeurs en premier lieu. Les endroits de distribution et de vente de produits contraceptifs ne doivent pas s’ériger en donneurs de leçons, mais plutôt créer une atmosphère de confiance entre les adolescentes et eux. A cela, s’ajoute, le manque de publicité sur le préservatif féminin, sans oublier que le port de ce préservatif est vu dans certains cas, comme une sorte d’autonomisation de la femme, donc jugée condamnable par le sexe opposé, la religion… », ont-ils dénoncé.
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