retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Souffrez-vous de crises hémorroïdaires ? - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Soins des hémorroïdes : L’intervention chirurgicale fortement déconseillée

Le front | Côte d'Ivoire | 07/06/2007 | Lire l'article original

La lutte contre les hémorroïdes en Côte d’Ivoire apparaît, aujourd’hui, comme un véritable problème de santé. L’intervention chirurgicale préconisée par la médecine moderne, dans certains cas, serait lourde de conséquences. Enquête.Les hémorroïdes peuvent se définir comme des dilatations anormales des veines du rectum ou de l’anus. Elles se détectent par plusieurs symptômes. Notamment, des défécations douloureuses.

Les saignements anaux dus au fait que le sujet force pour évacuer les selles. On peut aussi noter les sensations de brûlures, de démangeaisons ou d’inconfort lorsque la personne atteinte se rend à la selle. La présence de protubérances (petites boules) à l’anus pour les hémorroïdes externes, une sensation d’enflure à l’intérieur de l’anus pour les hémorroïdes internes. A cela, s’ajoutent des saignements plus ou moins abondants sur le papier hygiénique ou autour des selles après la défécation. Cette affection toucherait 50 % de la population âgée de plus de 50 ans. Il existe deux (2) types d’hémorroïdes ; à savoir les hémorroïdes internes et externes.

Les hémorroïdes externes sont situées sous la peau qui entoure l’anus. Elles sont généralement douloureuses. D’ailleurs, le sujet éprouve des difficultés pour s’asseoir.

Les hémorroïdes internes sont, quant à elles, situées dans le rectum. Contrairement aux hémorroïdes externes, elles ne sont pas douloureuses. Ces hémorroïdes peuvent se dilater et sortir de l’anus. Ces dilatations de veines extériorisées peuvent provoquer des démangeaisons ou des saignements. Il faut préciser par ailleurs que la plupart des hémorroïdes guérissent moins d’une ou deux semaines si elles sont bien traitées. Par contre, si rien n’est fait pour les prévenir ou les soigner, elles peuvent apparaître par poussées.

Les thromboses hémorroïdaires (formation d’un caillot de sang dans les hémorroïdes) sont des complications qui nécessitent une prise en charge médicale rapide.

Les personnes à risque

On peut mentionner à ce niveau des personnes âgées de plus de 30 ans. Toute personne dont un proche parent est affecté par ce mal, aurait selon les spécialistes une prédisposition à cette maladie vu son caractère héréditaire.
Aussi peut-on ajouter à ces personnes les femmes enceintes à cause du poids du fœtus qui agit sur le bas-ventre et par conséquent sur le rectum et l’anus. Les femmes qui accouchent par voie basse (voie normale contrairement à celles qui accouchent par césarienne) sont aussi des personnes qui peuvent contracter cette maladie. A cette liste, on peut ajouter les femmes qui font leurs menstrues.

La constipation chronique, l’un des principaux facteurs

Plusieurs facteurs sont à la base de la survenue des hémorroïdes. Mais le principal reste la constipation chronique. Les métiers qui commandent une position assise ou debout. Pendant plusieurs heures favorisant aussi pour leur part les hémorroïdes. Parmi ces travailleurs, on peut noter les transporteurs, les militaires, etc.

D’autres facteurs non moins négligeables peuvent aussi entraîner les hémorroïdes, il s’agit du surplus de poids, l’utilisation fréquente de laxatifs (médicaments favorisant la diarrhée). De même on peut citer la pratique de certains sports qui demandent des efforts physiques très intenses ou violents. Les personnes qui soulèvent des objets lourds, de même, que celles qui ne prennent pas le petit-déjeuner s’exposent aux hémorroïdes. Car, selon les spécialistes, le risque d’hémorroïde est 7,5 fois plus élevé chez les personnes qui ne prennent pas le petit-déjeuner par rapport à ceux qui le prennent. La pratique du coït anal peut aussi provoquer les hémorroïdes.

L’intervention chirurgicale déconseillée

Pour venir à bout des hémorroïdes, la médecine moderne propose deux solutions, à savoir d’une part, le traitement médicamenteux et de l’autre part, l’intervention chirurgicale.

On a recours à la seconde solution quand les thromboses hémorroïdaires se développent pour atteindre la forme d’un citron et quelquefois celle d’une orange. Or, les spécialistes déconseillent l’intervention chirurgicale. Selon ces derniers, elle peut être lourde de conséquence étant donné que la zone anale est très vascularisée. En plus de cela, la personne opérée peut être amenée à faire ses selles par une sonde qui sera placée au niveau de l’intestin. A cause du non- respect des consignes, certains patients sont de nouveau opérés. Ce qui accroît le risque de mortalité. Certains médecins vont même plus loin pour dire qu’une personne opérée n’est pas totalement à l’abri. Ils soutiennent que des thromboses hémorroïdaires peuvent même apparaître chez des personnes qui ont un long colon. Concernant le traitement médicamenteux, il est recommandé de voir un spécialiste plutôt que de faire de l’automédication.

Par ailleurs, la médecine traditionnelle propose aussi des traitements variés, qui font parler d’eux.

La consommation d’aliments contenant des fibres fortement recommandées

On a coutume de dire, dans le domaine de la santé, qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Les hémorroïdes peuvent être évitées de plusieurs façons. Il s’agit de mettre l’accent sur l’hygiène intestinale, les exercices physiques, etc.…
Quant à l’hygiène intestinale, il est conseillé d’aller régulièrement à la selle (trois fois par jour) et à la même heure, rester assis 5 à 10 minutes sur la cuvette même si les selles ne viennent pas. Il est recommandé de ne pas forcer car cela pourrait provoquer le mal. Selon les spécialistes, cette attitude permettra à court terme à la personne d’évacuer facilement ses selles régulièrement sans forcer. Aussi est-il demandé d’utiliser rarement les laxatifs, et éviter surtout ceux qui augmentent le volume des selles. En outre, il est fortement conseillé d’augmenter graduellement la quantité de fibres dans l’alimentation. Au total, les spécialistes invitent la population à consommer régulièrement 3 à 5 fruits ou légumes contenant des fibres.

Qui ont la capacité de faciliter la digestion et d’éviter par conséquent la constipation. Dans la même veine, il est conseillé de boire beaucoup d’eau (9 verres d’eau par jour pour les fermes et 12 pour les hommes). Par contre, les irritants alimentaires tels que le café, l’alcool, le piment, la moutarde et les épices fortes sont à proscrire. Concernant les exercices physiques, il est préconisé d’en faire régulièrement (20 minutes par jour). Mieux il est demandé d’éviter ceux qui nécessitent des efforts physiques très intenses et s’orienter vers la marche à bonne allure. Enfin il est recommandé de ne pas rester assis de longues heures, d’éviter de soulever des objets très lourds. Au niveau des conseils, on peut retenir le nettoyage correct de la région anale après défécation, garder la région anale propre. Si une hémorroïde sort de l’anus après défécation, il faut la replacer délicatement avec les doigts. En cas de crise hémorroïdaire, il faut prendre un bain de siège (s’asseoir dans l’eau provenant d’un robinet) trois à quatre fois par jour pendant 10 à 15 minutes. Appliquer des compresses froides sur la région anale pendant 10 minutes, 3 à 4 fois par jour. Si la douleur est trop intense, s’allonger et rester au lit le temps qu’il faut.

Aristide Junior

Lire l'article original

Tous les articles

Souffrez-vous de crises hémorroïdaires ? - Plus d'informations

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_ferrer
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !