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Le patriote | Côte d'Ivoire | 29/06/2007 | Lire l'article original
«Ces affectations se sont opérées sans prendre en compte la situation dans les autres structures sanitaires périphériques» relève l’infirmière d’Etat. Le personnel de santé attendu selon elle n’étant pas arrivé, le ministère a incité les Agents qui travaillaient dans les centres de santé périphériques du CHU. Cette situation n’a malheureusement pas comblé le déficit de personnel. Elle a plutôt entraîné, à l’en croire un dysfonctionnement total des services des centres de santé périphériques. Lors de sa visite à Bouaké le 20 mars dernier, le ministre de la santé, Dr Allah Kouadio Rémi avait promis normaliser la situation sanitaire sur l’ensemble du territoire national. Et il a lui-même reconnu à cette occasion «les efforts » de MSF, qui a assuré le service sanitaire du CHU de Bouaké. « Ce qui a été un fait énorme, la présence de MSF a évité beaucoup de morts », affirmait le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire. Le déficit de « MSF » a en croire des Agents de santé à Bouaké a eu un impact fâcheux sur les populations. Et singulièrement les malades. Les médicaments sont plus offerts gratuitement.
Le taux de mortalité infantile, en hausse
Le service d’urgence du CHU est difficilement actif face aux cas d’urgence. A la maternité, par exemple une seule dame, apporte son expertise selon nos sources pour garantir un bon fonctionnement de ce service. En tout cas le tableau est sombre dans ce centre hospitalier universitaire. «… Il est difficile de garantir un accouchement sans risque. Le taux de mortalité infantile est alarmant, depuis près de deux mois au sein de la maternité. Ce taux a augmenté depuis le départ de MSF au profit d’un retour du personnel de santé Ivoirien », déplore un Agent de santé en service au CHU de Bouaké. Qui juge prématuré, le départ de ces humanitaires. «Nous avons mis sur pied une cellule d’accueil. Nous les attendons toujours. Entre temps, nous faisons ce que nous pouvons, pour nos malades», lance M.S un infirmier d’Etat.
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