Elle a pour objectif la promotion d’un environnement sain et pour mission de lutter pour le bien être des malades souffrant de l’ulcère de Burili et autres maladies liées à l’environnement et aussi d’aider les milieux défavorisés à avoir accès à l’eau potable par la réalisation des forages, de puits et d’ouvrages d’hygiène et d’assainissement. C’est donc pour atteindre ces objectifs que la présidente de Water for all children a été au contact des malades et des populations défavorisées de ces régions. Au cours de cette tournée plusieurs cas ont été présentés à Solange Yayi, des cas dont la gravité relève surtout du problème d’accessibilité culturelle que vivent ces populations. Pour palier ce phénomène, Solange Yayi a donc mis un accent particulier sur la sensibilisation, meilleur moyen de prévention ou de détection précoce de l’ulcère de Burili.

Ce qui l’a d’ailleurs amené à procéder à chaque étape de cette tournée à une remise de dons composés de postes téléviseurs et de groupes électrogènes afin de renforcer les campagnes de sensibilisation. Le Docteur Christian Johnson, coordonnateur du Programme national de lutte contre la lèpre et l’ulcère de Burili assisté à chaque étape de cette tournée par les directeurs départementaux de la Santé des régions concernées n’a pas manqué de souligner à la présidente de Water for all children les difficultés qui handicapent la réalisation des différentes tâches à accomplir au profit des personnes infectées. Solange Yayi a rassuré le coordonnateur et aussi le personnel des centres de traitement de l’ulcère de Burili de son soutien permanent pour les doter de moyens nécessaires pouvant leur permettre d’accomplir aisément leurs missions sur le terrain. Elle a également promis une autre descente dans le centre de Calo pour une autre dotation de matériels et d’équipements au profit des malades. Agir au profit des plus pauvres pour réaliser un équilibre social afin de promouvoir un monde meilleur, on ne peut pas demander mieux à Solange Yayi dont l’engagement et la détermination ne sont plus à prouver. Tel père, telle fille, n’est-ce pas ?

A.T.
Journal LE MATINAL 14/01/08

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