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L'essor | Mali | 28/01/2008 | Lire l'article original
Pendant la même période, 836 échantillons d'aliments et
de boissons importés ou produits localement ont également été
contrôlés. Ici, le taux de non conformité atteint 21,8%.
Pour les échantillons d'eau analysés (389), le taux de non conformité
dépasse 31%.
Ces données démontrent jusqu'où les risques liés
à la prise de certains médicaments ou à la consommation
de denrées alimentaires sont élevés dans notre pays. Et
posent du coup la problématique du contrôle de la qualité
en amont en vue de protéger les consommateurs. L'urgence d'aller dans
ce sens a été vivement soulignée par les responsables du
laboratoire.
Parallèlement à ses missions essentielles de contrôle de la qualité des médicaments, des aliments et des boissons, le laboratoire a consacré des efforts à la finalisation et à l'application de son nouvel organigramme, à l'amélioration de la couverture du contrôle de qualité des antirétroviraux (ARV) des antipaludiques (CTA) et d'autres dispositifs médicaux.
Au cours de l'année écoulée, le laboratoire a particulièrement surveillé les denrées alimentaires, notamment les huiles artisanales et la qualité des eaux. Elle a participé à l'étude sur l'impact environnemental des mines d'or de Sadiola et Yatela. Une autre activité qui a notablement occupé le LNS a été le renforcement des compétences.
Durant l'exercice 2007, le budget du LNS a été exécuté
à hauteur de 704 millions de Fcfa dont 85,7 millions de ressources propres.
Pour l'exercice 2008, le budget est en nette augmentation : 20%.
Le directeur du laboratoire, Gaoussou Kanouté a salué l'accompagnement
des administrateurs pour aider la direction à relever le défi
du contrôle de la qualité des médicaments, aliments, boissons
ou toute autre substance importée ou produite dans notre pays. La santé
des populations est en jeu.
La tâche n'est pas facile dans un contexte marqué par l'expansion
du trafic de médicaments et des denrées, la prolifération
des huileries artisanales (dont 16 viennent d'être suspendues de production
par le gouvernement, voir L'Essor du 18 janvier) et des eaux en sachet, a noté
le directeur du laboratoire.
Le secrétaire général du ministère de la Santé
a relevé que la problématique de la consommation de denrées
alimentaires susceptibles de présenter des risques pour les consommateurs
est plus que d'actualité. Il en va de même pour certains médicaments,
a ajouté Lanseni Konaté, avant de juger cela inadmissible à
l'heure du renouveau de l'action publique.
Les administrateurs ont saisi l'occasion de la session pour visiter le nouveau dispositif de contrôle de la qualité des préservatifs acquis avec le soutien du Haut conseil national de lutte contre le Sida. Ils ont également inspecté le dispositif de contrôle de qualité de la farine l'Alveograph de Chopin (du nom de son inventeur). Si d'une manière générale la qualité de la farine et donc celle du pain, est jugée bonne dans notre pays, des échantillons analysés ont montré que dans certains cas, toutes les normes ne sont pas respectées. Certaines farines utilisées pour la fabrication du pain doivent servir plutôt à la confection de biscuits.
B. DOUMBIA
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