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L'araignée | Bénin | 27/02/2008 | Lire l'article original
Devant un parterre de journalistes de la presse nationale et autres, des Directeurs techniques des divers services d’Etat impliqués, des détails sur les stratégies mises en place pour bouder effectivement le ver de guinée de nos agglomérations, bourgs et bourgades.
En effet, parlant des origines de la maladie, le Dr Raoul Saïzonou a
expliqué comment la dracunculose encore appelée ver de guinée
est une maladie invalidante et douloureuse provoquée par un ver filiforme
du nom de dracunculus médininsis".
Elle se transmet par l’absorption d’eau contaminée et touche
essentiellement les communautés rurales ne disposant pas d’eau
potable. Pour lutter contre cette maladie qui ne survient que pendant les périodes
agricoles, occasionnant de ce fait des pertes économiques et des absentéismes
scolaires, le gouvernement du Bénin a mis en place en 1993 un programme
dénommé : Programme nationale d’éradication du ver
de guinée (Pevg).
L’objectif général de ce programme a laissé entendre le conférencier, s’était d’éradiquer le ver de guinée au Bénin à la fin de l’année 1995. Cet objectif n’étend pas atteint en son temps, le Pevg n’a jamais baissé la garde. Les résultats obtenus montrent que le Bénin est passé de 37414 cas en 1990 (selon les résultats d’une enquête réalisée) à zéro cas autochtone depuis avril 2004.
Mais, pour s’assurer de ce bon rendement que depuis lors, il n’y a pas un seul cas dissimulé quelque part sur le territoire national, notre pays a besoin d’une certification de l’éradication du ver de guinée. Pour y parvenir, il faut enregistrer sur trois ans consécutifs zéro cas de ver de guinée autochtone.
L’année 2008 est donc l’année de certification pour le Bénin a poursuivit le conférencier Raoul Saïzonou qui annonce la prise en charge des frais d’hospitalisation et des frais de médicaments de tous nouveaux cas de ver de guinée à détecter sur le territoire béninois.
Mieux, pendant le traitement, les frais d’alimentation sont assurés au malade par le programme a conclu le conférencier.
Charles Eyitayô Yaï
Journal L'OPTION INFOS 27/02/08
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