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L'essor | Mali | 28/02/2008 | Lire l'article original
La mortalité maternelle et néonatale est une préoccupation réelle dans les pays africains notamment ceux de la région subsaharienne. Chaque année, on enregistre environ un million de décès néonatal en Afrique. Ce sombre tableau justifie amplement cette publication qui traite de la continuité des soins pour la santé maternelle, néonatale et infantile. L'ouvrage dénonce comme une injustice, les décès maternels et néonatals.
Dans un passé encore récent, les programmes de santé maternelle et infantile avaient tendance à soigner séparément la mère et l'enfant. Une démarche qui était à l'origine de nombreuses lacunes dans les soins affectant particulièrement le nouveau-né. Mais aujourd'hui la continuité des soins de santé maternelle, néonatale et infantile est assurée par les politiques et stratégies destinées à améliorer les soins à domicile.
L'ouvrage insiste sur la nécessité d'accorder des soins essentiels à toutes les mères et bébés en Afrique. 15 des 20 pays du monde où la mortalité néonatale est extrêmement élevée, sont africains. 50% de ces décès surviennent dans les 24 heures qui suivent la naissance et 75% (soit 3 millions) des décès néonatals se passent dans la première semaine de la vie.
L'ouvrage fait ressortir l'impératif pour les pays en développement,
notamment d'Afrique, de s'engager dans la prévention et la prise en charge
des infections, l'amélioration des soins obstétricaux, les soins
essentiels pour le nouveau-né.
La réduction de la mortalité maternelle et néonatale passe
par des interventions efficaces. La vaccination antitétanique, l'accouchement
assisté, le retard du bain, l'allaitement maternel précoce et
exclusif sont entre autres mesures recommandées.
La brochure renseigne sur les principaux indicateurs et indique les pratiques faciles à mettre en œuvre, soutenables par nos économies à faibles moyens et fragilisées par la conjoncture internationale actuelle.
Oumar Ibrahima Touré a jugé que rien n'avait été
oublié dans ce livre dont l'utilisation rationnelle contribuera à
améliorer la santé néonatale dans nos pays.
Le phénomène de mortalité maternelle et néonatale
est perçu par les partenaires comme une tragédie pour la femme,
l'enfant et la communauté donc pour le développement durable.
Marcel Rudasingwa a jugé inadmissible qu'une femme meure en donnant la
vie ou perde son bébé après l'accouchement. "Ceci
est une injustice sociale et nous pourrons l'éliminer ensemble si nous
nous donnons la main", a-t-il assuré.
La vulnérabilité de la femme et l'enfant est une réalité. Des dispositifs efficaces doivent être mis en œuvre dans nos pays pour s'occuper de ces couches vulnérables.
B. DOUMBIA
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