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L'araignée | Bénin | 28/02/2008 | Lire l'article original
Bientôt, le Bénin va s’ajouter aux douze nouveaux pays qui ont déjà éradiqué le ver de guinée encore appelé dracunculose. L’exposé de restitution de l’évaluation des résultats externes du programme d’éradication du ver de guinée (Pevg) présenté par le Dr Théotime Migan l’a si bien montré mardi dernier au cours de la conférence de presse.
En effet, depuis sa souscription au processus de l’éradication de cette maladie engagé au niveau mondial, le Bénin est aujourd’hui à zéro cas contre les 37 414 enregistrés en 1990 dans le cadre d’une enquête nationale. Ces cas sont répartis entre 3 762 localités. Le but de l’évaluation externe du Pevg qui a été réalisée du 8 au 22 mai 2006 par le ministère de la santé en collaboration avec ses partenaires que sont l’Unicef, l’Oms, global 2000, le Corps de la paix, et le Hdi, est d’ailleurs de confirmer l’incidence zéro cas de dracunculose.
L’évaluation a porté sur la période de 2002 à 2006 qui couvre l’ensemble des localités sous surveillance active ayant rapporté au moins un cas de ver de guinée, de 2002 à 2004 soit un total de 32 localités. A ces localités ont été associées 30 autres à risque ou anciennement d’endémie. Les structures d’encadrement des 32 localités et le niveau central ont été également évalués. Trois équipes composées chacune d’un évaluateur externe international, d’un évaluateur national externe au programme et un facilitateur, membre du programme ont fait l’évaluation sur la base des données épidémiologiques fournies par le programme. Pour le conférencier, l’évaluation externe confirme que le Pevg du Bénin a atteint son objectif d’arrêter la transmission locale du ver de guinée depuis 2005. Le programme est actuellement en phase de pré certification. La persistance des foyers infectieux dans les pays limitrophes constitue un risque important de réinfection d’où la nécessité de poursuivre certaines interventions essentielles.
Nécessité d’un état de veille permanent
Selon le second conférencier, le Dr Raoul Saïzonou, un système de récompense a été mis en place depuis 2006 pour encourager la recherche active des cas par l’ensemble de la communauté. C’est une prime de 10 000 F Cfa par cas autochtone détecté et confirmé puis 1000 F Cfa par cas importé détecté et confirmé. Au regard des résultats obtenus par le Pnlmt, le directeur de la protection sanitaire, Laurent Assogba, le représentant du représentant résident de l’Oms au Bénin, François Agossou et le Dr. Dominique R. de l’Unicef sont satisfaits. Cependant, ils insistent sur l’état de veille permanent. Il n’est pas question selon eux, que le Bénin régresse. « C’est maintenant que le travail commence. Il doit se poursuivre jusqu’à la certification effective de l’éradication du ver de guinée » soutiennent- ils. Une équipe internationale est même attendue en avril prochain pour les investigations.
Eléonore Djègui
Journal L'AUTRE QUOTIDIEN 28/02/08
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