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Revue de presse de santé tropicale

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La greffe du rein : une opération fiable pour sauver le malade

L'araignée | Bénin | 14/03/2008 | Lire l'article original

Seul traitement qui permet aux malades de retrouver une vie quasi-normale, la greffe de rein ou transplantation rénale se pratique au stade terminal de la maladie. C’est une pratique qui malheureusement, n’existe pas dans certains pays dont le Bénin, d’où l’évacuation sanitaire de nombreux malades. Pourquoi un greffe de rein ? Comment se passe-t-il ? La transplantation rénale est réalisée chez les personnes en insuffisance rénale terminale, ne pouvant survivre sans des séances de dialyse, longues et pénibles. A ce stade de la maladie, les patients doivent se soumettre à un régime très strict et se plier impérativement à trois séances hebdomadaires de dialyse de 4 à 6 heures chacune ou à des séances quotidiennes de dialyses péritonéales. Cette prise en charge lourde s’accompagne de difficultés d’insertion scolaire et professionnelle ainsi que d’un risque important de complications. Chez l’enfant, elle est responsable d’un ralentissement de la croissance.

La transplantation rénale permet de retrouver une vie quasiment normale, sans régime strict, ni limitation de l’activité. Les femmes peuvent mener une grossesse à terme, ce qui est pratiquement impossible en cas de dialyse. Le rein, deux organes en forme de haricot situé dans la partie postérieure de l’abdomen, de part et d’autre de la colonne vertébrale, a pour rôle principal de purifier le sang des toxines. Lorsqu’il n’arrive plus à jouer pleinement son rôle, on parle d’insuffisance rénale. C’est-à- dire, la dégradation des fonctions du rein. Elle peut être due à l’âge ou à l’abus de certains médicaments comme l’aspirine au long court. Il existe aussi des infections microbiennes qui entraînent une insuffisance rénale mais souvent réversible lors de la guérison de l’infection.

Contrairement à l’insuffisance rénale aiguë qui affecte souvent les enfants et dont les symptômes ne sont pas très spécifiques (anémie, oedem), l’insuffisance rénale chronique (Irc) est due à la destruction progressive et irréversible des deux reins. Elle se fait souvent de manière silencieuse, comme si l’organisme pouvait s’adapter au fonctionnement défectueux des reins, et seuls les examens de laboratoire permet alors de la déceler, en montrant l’élévation dans le sang du taux normal de substances comme l’urée et la créatinine.

La diminution des fonctions rénales s’effectue, dans la majorité des cas, lentement sur plusieurs années. Le déroulement de la greffe La transplantation rénale peut être réalisée à partir d’un donneur en état de mort cérébrale ou d’un donneur vivant apparenté. En effet, un seul rein suffit à assurer la formation des urines. Jusqu’à maintenant, la greffe entre donneurs vivants est limitée aux parents au premier degré (parents, enfants, frères et soeurs). Le risque de ces interventions est faible, pour le donneur, mais non nul. Le donneur doit être majeur, demandeur et volontaire. Exceptionnellement, le don peut provenir du conjoint, après accord d’un juge. Afin de limiter les risques de rejets, on essaie de greffer des reins les plus compatibles possibles.

Les résultats de ces greffes avec donneurs vivants sont meilleurs, car l’intervention est programmée à l’avance (receveur et donneur sont opérés en même temps, par deux équipes différentes, dans deux salles d’opération voisines), il y a une meilleure compatibilité, donc moins de risque de rejet, et, surtout, le rein est de meilleure qualité car il est greffé immédiatement après le prélèvement. Le rein peut être conservé pendant 48 heures, à une température de 4°C, après le prélèvement. Lorsqu’un rein prélevé sur une personne en état de mort cérébrale est disponible, l’équipe du centre de transplantation a une heure (1h) pour l’accepter. Passé ce délai, il est proposé à une autre équipe. Avant la transplantation, une épreuve de compatibilité lymphocytaire est réalisée en laboratoire, pour vérifier que le malade ne possède pas d’anticorps développés à l’occasion d’une première greffe, d’une transfusion ou d’une grossesse. Ces anticorps seraient capables de réagir contre le greffon et d’entraîner un rejet suraigu.

Eléonore Djègui
Journal L'AUTRE QUOTIDIEN 14/03/08

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