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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 14/07/2008 | Lire l'article original
Pour M. Philippe Delanne, représentant résident de l'UNFPA, reprenant le message de Mme Thoraya Obaid, directrice exécutive de l’UNFPA, a dit ceci: «Il serait possible de réduire très sensiblement la mortalité et l’invalidité maternelle si chaque femme avait accès aux services de santé tout au long du cycle de vie, en particulier durant la grossesse et l’accouchement. Aujourd’hui, des millions de femmes n’ont pas accès aux services de santé, ce qui met leur vie en danger.» Pour la santé maternelle, précise le message de Mme Thoraya lu par son représentant en Côte d’Ivoire, il faut trois services essentielles que sont : une assistance qualifiée lors de l’accouchement, des soins obstétricaux d’urgence et la planification familiale pour choisir l’espacement des naissances. Car «quand une femme peut planifier sa famille, elle peut planifier le reste de sa vie», a affirmé Mme Thoraya. Pour la directrice exécutive de l’UNFPA, la planification familiale est un moyen efficace de lutte contre la pauvreté. «Grâce à elle, les parents peuvent prévoir et consacrer une plus grande partie de leurs ressources à l’éducation et à la santé de chaque enfant. »
De son côté, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Bohoun Bouabré a rappelé que la « la planification familiale est un droit pour la population. ». Selon le ministre, ce droit reconnu officiellement en 1968 par les Nations unies lors de l’année internationale des droits de l’homme, consiste «pour l’individu et pour le couple, à décider librement du nombre d’enfants à faire au sein de la famille et de l’espacement des naissances». Il a révélé que seulement 33% des structures sanitaires publiques en Côte d’Ivoire sont «potentiellement» capables d’offrir des services de la santé de la reproduction. «Ces services sont en majorité localisés dans les centres urbains au détriment des centres de santé ruraux », a déploré le ministre d'Etat. C’est cette situation, à en croire Bohoun Bouabré, qui est à la base de la mortalité élevée (543 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2005 contre 597 en 1994), des maternités précoces et rapprochées et une faible utilisation des moyens modernes de contraception dont la prévalence est de 10% chez les femmes de 40 à 44 ans.
Coulibaly Zié Oumar Envoyé spécial
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