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L'essor | Mali | 21/04/2009 | Lire l'article original
A l'ordre du jour de cette session, présidée par le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, figurait en bonne place la question du démarrage de la construction du nouvel hôpital régional de Mopti. Toutes les conditions sont aujourd'hui réunies pour que la structure sorte de terre. Le projet d'établissement est élaboré. Les études architecturales sont terminées et les dossiers d'appels d'offres prêts.
En présentant le projet d'établissement, Boubacar Diallo, le directeur de l'établissement, a précisé les priorités de l'hôpital et les moyens à mobiliser sur une période de 5 ans. La construction de l'hôpital régional revêt un intérêt particulier pour les pouvoirs publics qui entendent l'inaugurer lors du 50è anniversaire de l'accession de notre pays à l’indépendance. Le ministre de la Santé l'a rappelé aux membres du comité tripartite. "Je suis engagé à respecter ce délai en comptant sur votre appui et votre disponibilité, à faire du PADSS, un instrument phare du Projet de développement économique et social (PDES)", a expliqué Oumar Ibrahima Touré.
Ont participé à la session spéciale les représentants de l'Agence française de développement (AFD) et de la coopération technique belge ainsi que l'assistant technique national du PADSS, le Dr Mamadou Sidibé et beaucoup d'invités. Cette session du comité tripartite marquera un tournant dans le processus de mise en oeuvre du PADSS, un ambitieux programme de renforcement du système sanitaire qui couvre toutes les préoccupations déclinées dans le Programme de développement socio-sanitaire (Prodess) notamment dans ses composantes santé et développement social.
Le programme était en butte aux contraintes de la convention d'exécution, à la lourdeur des dossiers d'appels d'offres et à l'instabilité de l'appui conseil. Le ministre de la Santé a en appelé à la bienveillance des bailleurs de fonds pour proroger la convention de financement jusqu'au 31 décembre 2011 avec une date limite d'utilisation des fonds au 30 juin 2012 (le délai était fixé préalablement au 30 juin 2010). Cet échéancier permettra à coup sûr de finaliser le PADSS dans des conditions optimales.
Rappelons que c'est la France et la Belgique qui financent le PADSS à hauteur de 16 millions d'euros soit plus de 10 milliards de Fcfa. Ce montant permettra de construire le nouvel hôpital régional et d'autres infrastructures sanitaires comme le centre de santé de référence (Csref) de Youwarou et d'autres centres de santé communautaire (Cscom) de la région.
En outre, il prend en compte l'assistance, l'évaluation et la communication du programme.
Le PADSS contribuera au renforcement des compétences à travers la formation de médecins et techniciens spécialistes et à l’amélioration de la qualité de la prise en charge des malades notamment dans le domaine des urgences obstétricales. Est-il besoin de rappeler que la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale figure au premier rang des priorités gouvernementales ? Ce combat est porté par les Premières dames des pays d'Afrique de l'Ouest.
Le Programme prévoit également des interventions sur des thématiques majeures comme le renforcement de la couverture sanitaire, la médicalisation des Cscom, l'appui à la référence-évacuation et l'utilisation des services de santé et la réduction des inégalités d'accès aux soins.
Le PADSS est donc une initiative heureuse qui concrétise les bonnes relations de notre pays avec la France et la Belgique et confirme l'engagement des autorités à accélérer l'amélioration de la qualité des soins dans les différentes localités du pays.
B. DOUMBIA
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