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Planification familiale : un combat de longue haleine

L'essor | Mali | 20/10/2009 | Lire l'article original

L'Association malienne pour la protection et la promotion de la famille, avec l’accompagnement de qualité de ses partenaires, œuvre à la promotion de la santé de la reproduction depuis plus d’une trentaine d’années. La santé de la reproduction (SR) figure parmi les problèmes brûlants de santé. En effet, il faut absolument en améliorer les indicateurs pour prétendre combattre la mortalité maternelle et néonatale.

Dans leurs analyses et commentaires, les démographes et autres spécialistes des questions de population s'accordent sur le fait que le développement des pays africains passera forcement par la maîtrise des aspects essentiels du développement comme la planification familiale (PF). Tous doivent s’impliquer dans la promotion de cette pratique dont les aspects positifs ont été largement démontrés, mais dont les indicateurs restent encore très bas dans nos pays.
L'Association malienne pour la protection et la promotion de la famille (AMPPF), créée en mars 1972, est convaincue de l'urgence pour nos pays d'intégrer dans leurs priorités, les questions de développement liées à la santé de la reproduction. Dans cette optique, l’association a récemment organisé une conférence de presse sur la planification familiale et la maternité à moindre risque, en prélude à son programme de collaboration 2008-2012 avec l'ambassade des Pays-Bas.

La conférence qui a eu pour cadre les locaux du ministère de la Santé était animée par le directeur régional pour l’Afrique de la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF), Tewodros Melessé, et le directeur exécutif de l'AMPPF, Mountaga Touré.

150 associations

D’autres responsables impliqués dans les questions de santé de la reproduction y ont participé, dont la présidente de l'AMPPF, Mme Aïssata Mallé, le directeur du Centre national d'information, d'éducation et de communication pour la santé (CNIECS), le Dr Youssouf Konaté, et le coordinateur de la Cellule d'appui à la décentralisation et à la déconcentration (CADD) du département de la Santé, Mamadou Ballo.

Divers sujets ont été abordés au cours de cette rencontre notamment l’histoire de l’IPPF, les activités de l’AMPPF, les défis comme la maîtrise de la fécondité, la mortalité maternelle et néonatale.

L'IPPF a été portée sur les fonts baptismaux en 1952 en Inde. Elle regroupe plus de 150 associations membres dans 180 pays à travers le monde. L'organisation mondiale travaille à la promotion du droit à la santé reproductive et sexuelle. Elle intègre par conséquent dans ses interventions, l'éducation sexuelle des jeunes, le renforcement des pouvoirs de la femme pour l'égalité des sexes et la lutte contre les infections sexuelles transmissibles (IST).
Commentant la situation précise de notre pays, Tewodros Melessé a évoqué les progrès réalisés dans le cadre des programmes de l'AMPPF et l'engagement politique des plus hautes autorités en faveur de la santé de la reproduction.

Il a ensuite rappelé que les indicateurs liés à l'indice de fécondité dans notre pays (plus de 6 enfants par femme), le taux de mortalité infantile (191 pour 1000 naissances vivantes) doivent être améliorés. Tewodros Melessé reconnaît cependant qu’il existe des facteurs défavorables indépendants du contexte malien. Il s’agit, entre autres, des changements climatiques, de la crise économique et de maladies comme le Vih/Sida.

Le responsable régional de l’IPPF pour l’Afrique s’insurge contre ceux qui justifient certains comportements par la tradition. "Nous n'avons pas une tradition africaine qui développe la culture de la mort. Aucune famille ne veut voir ses enfants mourir, mais plutôt grandir et s'épanouir. Les femmes et les enfants meurent pour des raisons de grossesses rapprochées. Nous ne devons plus cautionner ce drame. Nous avons un devoir d'éducation", a-t-il plaidé.
Le second conférencier, le directeur exécutif de l'AMPPF, a dressé un état des lieux de la planification familiale dans notre pays. Chez nous, malgré les progrès, le taux de prévalence contraceptive reste l’un des plus bas en Afrique : autour de 7%. Contre par exemple 19% au Ghana.

Un solide capital de confiance

Mountaga Touré a relevé à ce propos que des difficultés réelles entravent l'amélioration des indicateurs en la matière. Les efforts doivent donc se concentrer sur la sensibilisation et le plaidoyer auprès des décideurs afin d’amener ceux-ci à accompagner le processus. Les médias ont également un rôle crucial à jouer en aidant à véhiculer les bons messages.
L’ambassade des Pays-Bas est l’un des principaux partenaires de l’AMPPF. Le programme de coopération entre eux bénéficiera d’un financement de 4 millions d'euros soit plus de 2,6 milliards Fcfa sur une période de quatre ans.

L'AMPPF contribue depuis plus d'une trentaine d'années à l'amélioration de la qualité de la vie dans notre pays. Elle bénéficie d'un solide capital de confiance auprès de ses différents partenaires. Il faut dire que l’association dispose d'une expertise avérée dans la mise en œuvre de programmes de promotion de la santé de la reproduction en général et de planification familiale en particulier.

Pour répondre à l’exigence de qualité en terme de services de la planification, l'AMPPF s'impose des principes de non discrimination, de bon accueil, de respect, d'intégrité et de bonne gouvernance.

Son programme actuel repose sur les 5 axes stratégiques de l'IPPF : la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes, l'accès des groupes vulnérables et démunis aux services essentiels en la matière de SR (surtout en milieu communautaire), la lutte contre le IST et le Vih/Sida, le combat contre la mortalité maternelle et infantile et les avortements à risque, le plaidoyer.

L'association est largement implantée sur le territoire national avec des antennes à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et dans le district de Bamako.

B. DOUMBIA

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