La prise en charge de la SR est un élément essentiel dans l'amélioration des indicateurs de santé dans les pays africains qui doivent fournir de gros efforts pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement. Ceux-ci visent, entre autres, la réduction des deux tiers du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans et de trois quarts de la mortalité maternelle, d'ici à l'horizon 2015.

Dans cette optique, l’UNFPA met à la disposition de notre pays une enveloppe d'un million de dollars par an (soit un peu près de 500 millions de Fcfa) pour mieux sécuriser les produits de santé de la reproduction. Ce financement devrait déboucher sur un recours accru à la contraception dans le dessein de réduire la mortalité maternelle et néonatale.
Le département de la Santé avec le soutien des partenaires techniques et financiers, notamment l'UNFPA, a ainsi lancé des programmes et stratégies d'amélioration des indicateurs de santé dans le domaine de la SR. Des efforts doivent être accomplis pour consolider les acquis mais surtout promouvoir le recours aux services de SR dans des conditions appropriées.

À ce propos, le représentant résident de l'UNFPA a précisé que la sécurisation des produits suppose que tout individu a accès aux produits et services de qualité quand il en a besoin et où qu'il se trouve. Selon Makane Kane, la sécurisation des services de la reproduction intègre les équipements, les produits pharmaceutiques, la santé maternelle, la prévention, le diagnostic et le traitement des infections des voies génitales et le VIH-Sida ainsi que les contraceptifs et les produits sanguins.

Le ministre de la Santé a salué l'UNFPA qui fournit un appui constant à la réussite de nos politiques et programmes. Et Oumar Ibrahim Touré de préciser qu'il s'agit de l'amélioration du cadre programmatique et institutionnel à travers la révision et la dissémination des politiques, des normes et des procédures ainsi que l'élaboration du plan stratégique national en SR. À cela s'ajoutent le développement du plan de communication en SR et le plan décennal de contraception sécurisée.

Par ailleurs, le ministre Touré n'a pas tu les insuffisances révélées par l'analyse de la situation de la santé de la reproduction notamment en matière de soins obstétricaux néonatals, de planning familial, d’infections sexuellement transmissibles, etc.

B. DOUMBIA

Lire l'article original