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Revue de presse de santé tropicale

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Ostéodensitomètre : un équipement de pointe

L'essor | Mali | 08/01/2010 | Lire l'article original

Il permet d’évaluer la densité osseuse pour mieux mesurer les risques de fractures chez certains malades. Depuis quelques années, nos centres hopsitalo-universitaires (CHU) sont entrés dans l’heure de la technologie de pointe. Ils ont acquis des équipements hypersophistiqués capables d’améliorer la qualité du diagnostic. A titre d’exemple, dans le domaine de l’imagerie médicale, la radio numérisée (CR-85-X) de Gabriel Touré est capable de lire 150 images par heure. Cet appareil peut regrouper plusieurs examens et assurer un meilleur traitement des clichés.

Dans le même registre le CHU du Point G, dispose d’un scanner de 16 barrettes qui permettent d’effectuer des examens plus pointus et en plusieurs coupes. Mais il faut préciser que la dernière génération de scanner est équipée de 64 barrettes. Le même établissement a également des Gama caméras pour faire les scintigraphies (imagerie fonctionnelle ou une autre méthode d’imagerie médicale). Ces équipements sont utilisés dans la médecine nucléaire. Le plateau de l’hôpital du Point G vient d’être renforcé par un ostéodensitomètre. Notre pays est le premier dans la région ouest-africaine à posséder cet équipement de pointe. Il s’agit du nec le plus ultra en matière d’évaluation de la structure osseuse. Ce qui constitue une réelle avancée dans l’amélioration de la qualité du diagnostic dans notre pays. L’ostéodensitomètre de l’hôpital du Point G sera opérationnel dans la première quinzaine du mois de janvier selon les prévisions. L’équipement est installé avec ses accessoires. Il s’agit d’une table qui rappelle la forme du scanner. Mais il est relié à un moniteur de contrôle à partir duquel on imprime les résultats des examens. Selon le Dr Idrissa Cissé dit "Idy", chef du service de rhumatologie, il y a classiquement deux sites standards. Dans une ostéodensitométrie on utilise les vertèbres au niveau du dos ou la tête du fémur. Notre interlocuteur précise aussi qu’au-delà d’évaluer la densité des os, l’équipement donne également la possibilité d’évaluer, de mesurer la quantité de graisse et de muscles chez la personnes. Le Dr Idrissa Cissé explique que cet appareil permet de quantifier la densité osseuse. Celle-ci peut être altérée par des maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension), les rhumatismes, le vieillissement. En outres des médicaments comme les corticoïdes, les anticoagulants, les antirétroviraux (ARV) et ceux utilisés dans le traitement du cancer, fragilisent la structure osseuse.

De l’avis du spécialiste l’os par essence est dur. Mais quand il est fragilisé, il peut se casser facilement. Ainsi une évaluation de la densité osseuse permet de voir les risques de fracture chez les individus. Le toubib du Point G explique que la densité osseuse est fragile chez les personnes âgées. Ces personnes du troisième âge souffrent plus souvent de polypathologies du fait de l’immobilité. Cette situation diminue aussi la densité osseuse chez ces personnes. Dans une vision globale, la prise en charge des fractures engendre des coûts liés à l’hospitalisation, aux examens et autres ordonnances. Cet état de fait a une incidence socio-économique sur le malade et par ricochet sur l’environnement économique du pays, même si c’est à échelle moindre. Le Dr Idrissa Cissé rappelle que le seul appareil qui peut évaluer les risques de fractures et d’anticiper sur ceux-ci, est l’ostéodensitomètre. Il permet d’évaluer l’ostéoporose selon l’expression consacrée. Ce processus est défini, par les médecins, comme une diminution de la masse osseuse. Elle touche plus les femmes parce qu’elle s’accélère chez la gent féminine à partir de la ménopause. En termes clairs, une diminution de la densité osseuse expose forcement à des risques de fractures de membre.

L’ostéodensitomètre permet d’évaluer ces risques. Cet équipement est le dernier-né fabriqué par le laboratoire "Hologic". Dr Cissé apporte une information de taille. Il précise que notre ostéodensitomètre est de la dernière génération, mais pas de la dernière option. L’administration hospitalière se réjouit de la disponibilité de cet équipement de pointe qui permettra d’améliorer la qualité du diagnostic. Le directeur général adjoint de l’hôpital du Point G, Mamady Sissoko rappelle qu’il a été acquis à plus de 75 millions de Fcfa sur budget d’État. Il fixe le coût des examens à l’ostéodensitomètre à 25 000 Fcfa. Ce coût est-il accessible à la bourse du malien moyen ? Pas sûr ! Surtout en ces temps de récession économique. Le rhumatologue du Point G indique que ce prix a été fixé après concertation entre la direction générale de l’hôpital et le service de rhumatologie. Il observe que cette proposition a été retenue à la suite d’un raisonnement bien peaufiné. Pour lui, on fait normalement une ostéodensitomètrie tous les deux ans. Les 25.000 Fcfa pour les deux ans reviennent à 12 500 Fcfa par an, soit 1000 Fcfa par mois. Le Dr Idy note qu’il faut envisager le retour à l’investissement. Mais il explique que les 25 000 Fcfa leur imposent une gestion rigoureuse des choses. Il s’agit de faire l’ostéodensitometrie pour ceux qui en ont besoin. Mais il faut aussi optimiser l’utilisation. Dans les prévisions, le service de rhumatologie table sur 200 ostéodensitometrie par an. Ce qui est peut être une ambition bien mesurée prenant en compte beaucoup de facteurs. Par exemple, les sujets obèses sont exposés à des risques de fractures. Ils doivent faire une ostéodensitometrie tous les deux ans pour évaluer les risques.

par Bréhima Doumbia

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