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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5502 - Février 2008 - pages 101-105
Auteurs : A.F. OURO-BANG’NA MAMAN, K. TOMTA, N. KANGNI, T. MOUZOU, P. EGBOHOU, D. OURO-BANG’NA, B. SONGNE - Togo
Objectif : Faire un état de lieu du plateau technique en anesthésiologie au Togo.
Type d'étude : Etude prospective et descriptive sur une période de 2 mois. Une fiche d'enquête nous a servi de recueil de données et le dépouillement a été manuel.
Résultats : Notre étude a concerné 23 centres hospitaliers du Togo. Le personnel anesthésiste était en majorité des Techniciens Supérieurs d'Anesthésie et Réanimation (TSAR) : 86,9 %. Les centrales d'O2 n'existaient que dans les CHU et dans les 4 centres hospitaliers régionaux. Le ballon d'ambu n'existait pas dans toutes les salles opératoires. Le matériel de monitorage était très limité : cardioscope (52 % des centres), dynamap (17 %), oxymètre de pouls (56 %). Le capnographe et le curarimètre n'existaient dans aucun des centres. Le thiopental, la kétamine et le propofol étaient les narcotiques disponibles dans respectivement 100 %, 95 %, et 61 % des centres. Le diazépam (100 %) et le midazolam (35 %) étaient également présents. L'halothane était le seul agent anesthésique volatil utilisé par tous les centres. Les curares les plus disponibles étaient le pancuronium (91 %), succinylcholine (52 %) et vécuronium (39 %). L'analgésie péri-opératoire était assurée essentiellement au moyen de la péthidine (87 %), la buprénorphine (56 %), la morphine 47 %, le fentanyl (39 %). Seul le CHU de Lomé disposait de 2 neuro-stimulateurs. La bupivacaïne et la lidocaïne étaient disponibles dans respectivement 96 % et 87 % des centres. Les aiguilles à ponction lombaire, l'adrénaline, l'éphédrine, l'effortil et l'atropine étaient présents dans tous les centres.
Conclusion : Au total, l'évaluation du plateau technique en anesthésiologie au Togo nous permet de constater une pénurie de personnels qualifiés, de moyens de monitorage, de produits anesthésiques de première nécessité.
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