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Publications scientifiques

Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5709 - Août/sept. 2010 - pages 401-406

photo_auteur Les atteintes oculaires de la nécrolyse épidermique toxique au CHU de Treichvillenote

Auteurs : BONI S, GBE K, KOUASSI KL, TOURE-KONAN ML, KALOGA M, COULIBALY F, FANNY A - Côte d'Ivoire


Résumé

La Nécrolyse Epidermique Toxique (NET) est constituée des syndromes de Lyell (SL), de Stevens-Johnson (SSJ) et du syndrome frontière. C’est un accident médicamenteux cutanéo-muqueux rare mais sévère, caractérisée par un clivage dermo-épidermique avec nécrose cutanée.
Nous avons réalisé une étude prospective descriptive et verticale pendant deux ans du 15 janvier 2007 au 14 janvier 2009 dans les services d’ophtalmologie et de dermatologie du CHU de Treichville à Abidjan. Le but de cette étude était d’identifier les paramètres épidémiologiques et cliniques de base de la NET, et de décrire ses manifestations ophtalmologiques.
Vingt et un patients on été inclus dans cette étude dont 47,61% de séropositif au HIV. Les médicaments incriminés étaient le cotrimoxazole, les traitements antirétroviraux (ARV), la sulfadoxine. Le prurit oculaire était le premier symptôme observé dans 85,71% des cas avec un délai moyen d’apparition de 2,71 jours. Après un an d’évolution les séquelles oculaires étaient observées chez 57,14% des patients.
L’augmentation de la prévalence du SIDA et l’utilisation des antirétroviraux, l’usage des sulfamides pour la prophylaxie et le traitement des infections opportunistes, l’efficacité des sulfamides retard (sulfadoxine) dans la prévention et le traitement du paludisme sont susceptibles d’augmenter l’incidence de la NET et de ses complications oculaires en Afrique noire. Les patients sous traitement à risque de NET doivent être sensibilisés à consulter les urgences dès l’apparition d’un prurit oculaire avant la survenue des signes cutanés pour une prise en charge précoce.

Summary
Attacks of toxic epidermal necrolysis (TEN) at UHC of Treichville

The Lyell Syndrome (LS), the Stevens-Johnson Syndrome (SJS), and the Frontier Syndrome constitute the toxic epidermal necrolysis (TEN). This is a cutaneo-mucous medical accident which is rare but severe characterized by a dermo-epidermal split with the cutaneous necrosis.
A descriptive prospective and vertical study has been realised for two years from January, 15th, 2007 to January, 14th, 2009 at the ophthalmology and dermatology departments of the UHC of Treichville in Abidjan. The objective of this study was to identify the epidermiological and clinical parameters of TEN basis and to describe its ophtalmological manifestations.
In that study, twenty-one patients have been selected. Among them, 47.67 per cent are HIV positive patients. The incriminated medicines were cotrimoxazol, antiretroviral treatments and sulfadoxin. The ocular pruritus was the first symptom observed in 85.71 per cent of cases with a medium deadline of appearance rated at 2.71 days. After a year of evolution, the ocular sequels have been observed among 57.14 per cent of patients. The AIDS prevalence increase and the use of antiretroviral, the usage of sulphamides for prophylaxis and the treatment of the opportunist diseases, the efficiency of retard sulphamides (sulphadoxin) in the prevention and treatment of malaria are susceptible of increasing the TEN incidence and its ocular complications in Black Africa.
TEN patients under risky treatments must be sensitized to consult the emergencies when an ocular pruritus appears before the coming out of the cutaneous signs. It will allow them to be taken in charge earlier.

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