Actualités de la santé
en Afrique
Juillet 2005
Au sommaire de cette semaine :
Cameroun :
© Hepasor pour soigner les hépatites
virales
© Nord : Tuberculose : des chiffres
qui font tousser
© Baisse des chiffres sur le cancer
© Hôpitaux : Ces blouses qui blousent.
Manches longues, manches courtes, bleu, blanc, on ne sait plus qui est
qui
Madagascar :
© Dans la province de Toamasina,
l’accouchement assisté par un personnel de santé qualifié
ne semble pas encore être entré dans les mœurs
Mali :
© Santé : la pyramide à trois étages. Les structures
sanitaires de notre pays sont désormais organisées par paliers.
Les patients l'ignorent souvent
© Hépatite B : de nouvelles
approches thérapeutiques ?
Sénégal :
© La sciatique iatrogène : Ces
injections qui paralysent
© Obésité : Témoignages
sur un mal-vivre et poids de souffrances
© Politiques de santé et du
médicament : Industrie pharmaceutique et pays francophones
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Santé Tropicale
Dans l’organisation de la pyramide sanitaire, le premier niveau
de soins est articulé autour des centres de santé communautaires
(CSCOM) dont les organes de gestion restent les associations de santé
communautaire (ASACO). Nombre de nos compatriotes confondent les deux
notions qui sont pourtant bien distinctes. Les CSCOM qui constituent
la base de notre système de soins couvrent un certain nombre
de village dans un rayon de 15 kilomètres et sont installés
dans certaines communes et villages conformément à des
critères bien précis.
Le Dr Oumar Maiga, chef de la division établissements sanitaires
et réglementation au niveau de la direction nationale de la santé,
explique à cet effet qu’il faut la présence d’une
école, d’un marché. La position géographique
et la taille du village (qui doit être peuplé de 10.000
à 15.000 âmes) sont également prises en compte dans
le choix des sites d’implantation des CSCOM. Mais il convient
aussi de rappeler que ce critère démographique n’est
pas forcément un handicap insurmontable car certains villages
ont simplement une population estimée entre 6.000 à 8.000
personnes.
Le premier niveau de soins intègre aussi entre autres les cliniques (même si celles-ci démontrent de grandes compétences en matière de soins avec des équipements de pointe), les infirmeries de garnison, les centres médicaux inter-entreprises (CMIE) de l’Institut national de prévoyance social (INPS), les structures sanitaires de type confessionnel. Il aussi préciser que le premier niveau de soins prend en compte la médecine traditionnelle surtout dans sa composante maternité. A ce niveau exercent les accoucheuses traditionnelles formées et encadrées par les structures de santé.
Au deuxième niveau de soins, interviennent les centres de santé de référence (CSREF) de cercles ou districts sanitaires selon l'appellation de l’Organisation mondiale de la santé. Oumar Maiga relève que les hôpitaux régionaux sont aussi classés à ce niveau. Ces établissements placés sous la tutelle des directions régionales de la santé jouent la référence au niveau cercle dans les capitales régionales avec un plateau technique plus relevé. Toutes les maladies dont la prise en charge dépasse la compétence du niveau CSREF y sont référées. La gestion administrative des CSREF ne relève plus des préfets (anciens commandants de cercle) mais des présidents de conseils de cercle.
Gros dispensaire
Au palier supérieur (le 3è et dernier niveau de soins
de la pyramide sanitaire) sont logés les hôpitaux nationaux.
Depuis l’adoption de la loi hospitalière, ces établissements
hospitaliers sont consacrés établissements publics à
caractère hospitalier (EPH) par la loi 02-049 de juillet 2002
portant loi d’orientation sur la santé qui fixe les grandes
orientations de la politique nationale de santé et détermine
la typologie des établissements hospitaliers.
Ces EPH qui jouissent de la personnalité morale, de l’autonomie
administrative et financière, peinent à s’en tenir
seulement à leurs missions de 3è référence
en matière de soins, de formation et de recherche du fait de
leur forte sollicitation. Certains d’entre eux, victimes, de leur
position géographique comme l’hôpital Gabriel Touré
par exemple joue le rôle de gros dispensaire pour les Bamakois.
Cet établissement accueille beaucoup de malades pour des consultations
ou des petits soins qui auraient dû se faire au niveau des CSCOM
et CSREF. Ainsi dans les boxes de consultations générales,
on reçoit par jour environ une cinquantaine de patients. Le médecin
qui doit consacrer un certain temps à l’examen et l’interrogatoire
du malade se trouve déborder dans de telles situations.
Malgré les difficultés il est aujourd'hui établi que des progrès énormes ont été réalisés en matière d'organisation des soins dans notre pays. Il reste encore à déployer des efforts pour parfaire davantage le système.
B. DOUMBIA
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=10393
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