Actualités de la santé
en Afrique
Juillet 2005

Au sommaire de cette semaine :

Cameroun :
© Hepasor pour soigner les hépatites virales
© Nord : Tuberculose : des chiffres qui font tousser
© Baisse des chiffres sur le cancer
© Hôpitaux : Ces blouses qui blousent. Manches longues, manches courtes, bleu, blanc, on ne sait plus qui est qui

Congo :
© Alerte aux malformations prénatales à Kinkala : le médecin-chef préconise des recherches médicales approfondies

Madagascar :
© Dans la province de Toamasina, l’accouchement assisté par un personnel de santé qualifié ne semble pas encore être entré dans les mœurs

Mali :
© Santé : la pyramide à trois étages. Les structures sanitaires de notre pays sont désormais organisées par paliers. Les patients l'ignorent souvent
© Hépatite B : de nouvelles approches thérapeutiques ?

Sénégal :
© La sciatique iatrogène : Ces injections qui paralysent
© Obésité : Témoignages sur un mal-vivre et poids de souffrances
© Politiques de santé et du médicament : Industrie pharmaceutique et pays francophones pour un partenariat

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Dans la province de Toamasina, l’accouchement assisté par un personnel de santé qualifié ne semble pas encore être entré dans les mœurs - Midi-Madagasikara - Madagascar - 26/07/2005
75% des accouchements hors structure hospitalière
Sur le volet santé, les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé 2003-2004 pour la province de Toamasina, présentés mercredi dernier, étalent la situation de la population de la province de l’Est, notamment en matière de santé de la reproduction.
C’est ainsi que 55% des femmes et 65% des hommes savent que le préservatif est un moyen de prévention contre le VIH/sida, tandis que 9% des femmes et 8% des hommes sont atteints de syphilis. Le taux de prévalence à cette IST au niveau national étant de 4% pour les deux sexes. Parmi les 28,5% des femmes de 15 à 24 ans ayant eu des rapports sexuels à haut risque aux cours des 12 derniers mois, 9,1% seulement ont eu recours à un condom. D’autre part, seulement 19,5% des hommes ont des rapports protégés alors que 17% des hommes ont 2 partenaires ou plus contre 2% des femmes. Ces dernières ont leur premier rapport sexuel à 16,8 ans, entrent en union à 18,9 ans et ont leur première naissance un an plus tard. Les femmes de Toamasina donnent naissance en moyenne à 5 enfants en fin de période féconde. Le taux de fécondité de ces dernières a diminué depuis 1992 (5,7 naissances en moyenne) et le désir de limiter les naissances est de 42,2% chez les femmes et 37,5 chez les hommes. En moyenne, les femmes veulent 4,8 enfants contre 5,6 enfants pour les hommes. Le même rapport note qu’une femme enceinte sur 4 (soit 25%) accouche dans des structures hospitalières. Une situation quelque peu alarmante qui peut être traduite par 75% d’accouchements survenus en dehors des hôpitaux.
Quant aux hommes, ils ont leur premier rapport sexuel à 17 ans en moyenne et se marient  à 22,5 ans, mais 23,4% des 142 individus ayant fait l’objet de l’enquête, ont eu des rapports sexuels à 15 ans et 63% à 18 ans. Hanitra R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu050726.htm#cul1

La sciatique iatrogène : Ces injections qui paralysent - Le sud - Sénégal - 26/07/2005
Le taux de prévalence de la poliomyélite a considérablement régressé dans notre pays. Toutefois, une thèse de doctorat présentée par le Dr Maxime Marone Théodore Toupane de la Faculté de Médecine de l’Université de Dakar, montre que l’injection intramusculaire reste, aujourd’hui, la cause principale des paralysies des jambes constatées dans les services de santé.
Selon le Pr Lamine Guèye, du service de neurologie du C.H.U FANN qui a dirigé la thèse, cette maladie, “la sciatique iatrogène” peut se définir comme étant “une atteinte accidentelle du nerf grand sciatique suite à une injection médicamenteuse intramusculaire au niveau de la fesse”. Très rares dans les pays développés et dans les pays maghrébins, cette atteinte connaît une recrudescence dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Lire la suite

Santé : la pyramide à trois étages. Les structures sanitaires de notre pays sont désormais organisées par paliers. Les patients l'ignorent souvent - L'essor - Mali - 26/07/2005
L’accès aux soins de santé dans les différentes localités du pays est une priorité de l’action gouvernementale. La direction nationale de la santé en charge de la mise en œuvre de la politique nationale de la santé sur toute l’étendue du territoire, s’emploie à une meilleure organisation de la pyramide sanitaire. Celle-ci est structurée à plusieurs échelons pour répondre en partie au besoin des populations maliennes en matière de soins. Car un malade doit avoir accès à tout moment à un médecin. Lire la suite

Hépatite B : de nouvelles approches thérapeutiques ? - L'essor - Mali - 26/07/2005
Des chercheurs américains ont mis en évidence le mécanisme par lequel le virus de l'hépatite B (VHB) provoquerait chez l'homme la dégénérescence cancéreuse des cellules hépatiques.
Il désactiverait un enzyme qui normalement, protège le foie. Cet enzyme dénommé "la GSK-3ß" prévient l'accumulation dans les cellules de la bêta-caténine, qui joue un rôle essentiel dans la prolifération des cellules cancéreuses.
Le blocage de cet enzyme aurait ainsi un lien étroit avec la survenue du carcinome hépatocellulaire, le plus répandu des cancers du foie. Cette découverte est donc particulièrement intéressante. Et sans doute plus encore dans la mesure où la bêta-caténine intervient aussi dans entre autres les cancers du sein, du colon, de l'estomac, des reins...
Le professeur Mien-Chie Hung et son équipe, de l'Université du Texas à Houston (États Unies), ont mené depuis quelque temps ces différentes recherches. Ils précisent dans leur publication originale, que 50% à 70% des carcinomes hépatocellulaires étudiés présentaient une accumulation anormale de bêta-caténine. Cette découverte ouvre donc la perspective de nouvelles approches thérapeutiques visant par exemple, à réactiver la GSK-3ß par thérapie génique.
L'enjeu de ces études est considérable pour les populations. Deux millions de femmes et d'hommes dans le monde sont infectés par le VHB, un virus considéré comme cent fois plus infectieux que celui du VIH/Sida. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le virus de l'hépatite B serait à l'origine de 60% à 80% des cancers primitifs du foie enregistrés dans les différents pays du monde.  Source OMS
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=10399

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Hepasor pour soigner les hépatites virales - Cameroon tribune - Cameroun - 26/07/2005
Ce produit, fabriqué à base de plantes par un Camerounais, est protégé par l’OAPI et agréé par le ministère de la Santé publique.
Hepasor est le nom commercial du produit mais la molécule qui soigne est appelée protoberbérine. C’est une solution buvable, d’aspect rouge-orange, conditionnée dans des flacons de 250 ml. L’Enantia chlorantha est le nom scientifique de la plante médicinale de laquelle est extrait le produit. C’elle est très répandue dans les zones forestières. Elle appartient à la même famille botanique que le corossolier, un arbre dont les fruits sont appréciés.
Hepasor, selon son inventeur, Dr Ekotto Mengata, soigne toutes les formes de l’hépatite, à savoir, les hépatites virales A, B, C, D, E, G. A doses différentes, le remède peut être administré aux nourrissons, enfants et adultes. C’est en 1989 que le produit a reçu la première autorisation de mise sur le marché (AMM), signée du Pr Anomah Ngu, ministre de la Santé publique de l’époque. Cette autorisation est une espèce d’agrément du produit par le ministère en charge de la Santé publique, qui certifie que le remède a été expertisé et contrôlé sur le plan de l’efficacité et de la toxicité. C’est une sorte de feu vert donné pour la commercialisation. L’AMM est renouvelable, tous les cinq ans. Celle de Hepasor actuellement en vigueur porte le N° 02.03.0369RV.
Avant la commercialisation, le remède mis sur pied par le Dr Ekotto Mengata Denis a subi un long processus d’expérimentation. D’abord en laboratoire, sur les animaux, entre 1986 et 1988. Cette étape s’est déroulée à l’université de Turku en Finlande, un pays de l’Europe du Nord. Les résultats des travaux sont publiés en 1988 dans Acta Anatomica, une revue scientifique allemande. L’expérimentation se transporte ensuite en clinique au Cameroun, entre 1988 et 1989, notamment à l’hôpital de la CNPS de Yaoundé, sous la supervision de feu Le Dr Nguéwou Zacharie, hépato-gastro-entérologue.
L’essai clinique, évidemment se déroule sur les patients. Il vise à tester l’efficacité du médicament, la vérification de sa toxicité et les contre-indications ou les effets sur l’association avec les autres produits. Aujourd’hui, Hepasor a pu obtenir l’autorisation de mise sur le marché de deux autres pays africains : le Tchad et le Togo. C’est un produit du laboratoire Labothéra dont l’inventeur est propriétaire.
Dr Ekotto Mengata Denis est un ancien malade de l’hépatite, soigné à l’indigène par sa maman alors qu’il a 12 ans. Devenu pharmacien d’officine en 1963, il lance des recherches dès 1972 sur la plante qui avait jadis sauvé sa vie. Dans la profession de pharmacien, il n’est pas un inconnu pour avoir été tour à tour président du Syndicat des pharmaciens et président de l’Ordre des pharmaciens. Il a aussi été président de l’Association des inventeurs camerounais. Actuellement, il est président de la Commission nationale de médicament auprès du ministre de la Santé publique.
Les hépatites virales, que le médicament dont il est inventeur soigne, sont considérées comme un problème de santé publique au Cameroun. Leur taux de prévalence est de 28%, c’est-à-dire que sur 100 personnes au Cameroun, 28 portent le virus de l’hépatite sans le savoir. C’est une maladie qui sévit plus que le paludisme dont le taux de prévalence est de 12,7%. Il faut le dire, certaines formes d’hépatite virale étaient jusque-là considérées comme incurables, du moins, elles causaient bien des soucis au médecin soignant. Désormais, on peut le dire, Hepasor est là, un produit authentiquement camerounais. Il peut sauver des vies ici et ailleurs. Jeanine FANKAM
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Obésité : Témoignages sur un mal-vivre et poids de souffrances - Le Soleil - Sénégal - 23/07/2005
Ce qui était considéré, à l’époque, comme un signe d’aisance ou d’élégance est devenu un mal qu’il faut combattre à tout prix. Tous les âges sont confrontés, aujourd’hui, aux problèmes de débordement de poids ou de surcharge pondérale.
L’excès de poids n’épargne plus personne, aussi bien les couches aisées que défavorisées, le mal semble se propager à une vitesse foudroyante, n’épargnant ni les enfants, ni les adolescents, ni les adultes. Lire la suite

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Politiques de santé et du médicament : Industrie pharmaceutique et pays francophones pour un partenariat - Le Soleil - Sénégal - 23/07/2005
Au mois de mai dernier, s’est tenue à Genève la 6e rencontre entre les autorités de la santé des pays francophones et les Entreprises du Médicament de France (LEEM), apprend-on d’un communiqué envoyé à notre rédaction.
Placée sous le thème : “ Partenariats public-privé en faveur de l’accès aux médicaments et rôle des femmes ”, la rencontre entre les autorités de la santé des pays francophones et le LEEM a vu la participation de 200 personnes, parmi lesquelles des ministres de la Santé, des ambassadeurs, des chefs et des membres de délégation à l’assemblée générale de l’OMS tenue à Genève.
L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur les politiques de santé et du médicament dans les pays francophones. Des résultats positifs ont été enregistrés en ce qui concerne les partenariats mis en place entre l’industrie pharmaceutique et les autorités sanitaires. On peut noter une amélioration annuelle dans trois domaines clés : traitement du SIDA, grâce à la baisse des prix et aux dons ; l’aide à la formation et à l’organisation de structures sanitaires locales ; l’engagement contre les maladies graves. Ces résultats ont pu être obtenus grâce à la concertation et à la solidarité entre les grands laboratoires français et internationaux et les instances gouvernementales des pays en développement.
Au cours de cette rencontre, le vice-président des Entreprises du médicament (LEEM), Bernard Lemoine, a mis l’accent sur le rôle majeur des femmes dans l’accès aux soins, relève-t-on dans le communiqué. Il a affirmé que “ les femmes véhiculent de nouveaux comportements et permettent d’élever le niveau de santé publique ”. Cette rencontre qui se veut maintenant traditionnelle a été marquée par la présence de Madame Chantal Biya, Première dame du Cameroun et présidente fondatrice de Synergies Africaines. À cet effet, elle a présenté les actions de son ONG en ce qui concerne la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, la réduction de la mortalité maternelle et infantile et l’atténuation des souffrances de l’enfant.
Soigner plus de 50 millions de personnes de la malaria
Pour sa part, le docteur Bernard Pecoul, directeur de DNDi (Drugs for Neglected Diseases initiative) et ancien responsable de la campagne “ accès aux soins ” pour Médecins sans frontières, a mis l’accent sur les “ maladies négligées ” à savoir le paludisme, la leishmaniose, la maladie du sommeil, la maladie de Chagas ... “ Sur 1400 molécules commercialisées, seulement 1 % des nouveaux médicaments est consacré à ces maladies ”, révèle le communiqué du LEEM. Comme solution pour l’investissement au niveau de la découverte, M. Pecoul a présenté des partenariats public-privé initiés par DNDi. Grâce au projet anti-paludique “ Fact ” et l’accord avec Sanofi-Aventis, plus de 50 millions de personnes pourront être soignées de la malaria pour une somme proche de 1 dollar par patient. Des progrès sont enregistrés en Asie. La vice-ministre de la Santé du Vietnam, Mme Nguyen Thi Xuyen, soutient que, grâce aux efforts des autorités de la santé, “ la circulation des médicaments contrefaits ou de mauvaise qualité a été minimisée ”.
Pour faciliter les échanges d’information, il sera créé un site Internet “ africapharma.org ”. Le LEEM a lancé une deuxième action pour le contrôle de la qualité des médicaments génériques essentiels. À cet égard, la Centrale Humanitaire Médico-Pharmaceutique (CHMP) recevra les tests envoyés par les pays concernés. Les frais afférents à ces contrôles seront assumés par le LEEM. Les pays africains pourront effectuer leur contrôle en France, en attendant le renforcement des capacités locales de leurs laboratoires. Bernard Lemoine, vice-président du LEEM, rassure en attestant que “ la question de la propriété intellectuelle, nécessaire à la recherche, n’est pas un obstacle à l’accès aux médicaments, du fait des accords internationaux en vigueur, de leur mise en œuvre récente et de leur évolution en cours ”. Cette réunion, qui a permis des échanges, favorisera des partenariats plus approfondis. Plusieurs ministres se sont attardés sur la lutte contre la contrefaçon, pour promouvoir une politique de santé publique. Ramatoulaye DIAW (Stagiaire)
Lire l'article original : http://216.40.244.194/article.php3?id_article=1225

Nord : Tuberculose : des chiffres qui font tousser - Cameroon tribune - Cameroun - 22/07/2005
Garoua (Benoué) - Présente sur toute l’étendue de la province, la tuberculose, devenue endémique dans cette partie du pays, de par le nombre sans cesse croissant de cas dépistés depuis l’organisation et la mise en œuvre du Programme national de lutte contre la tuberculose, préoccupe au plus haut niveau les responsables sanitaires du Nord.
La systématisation du dépistage favorisée par la mise sur pied de ce programme permet progressivement de se faire une idée exacte sur l’ampleur de cette maladie dans la région. Au titre de l’année 2004 par exemple, l’Unité provinciale du Programme national de lutte contre la tuberculose pour le Nord a recensé 978 cas de tuberculose dans la province. Certains hôpitaux comme ceux de Garoua, Guider et Lagdo tiennent le haut du pavé avec respectivement 619, 95 et 48 cas de tuberculose enregistrés au cours de l’année précédente.
Selon le Dr Vohod Déguimé, chef de l’Unité provinciale de lutte contre la tuberculose du Nord, plusieurs facteurs sont à l’origine de cette prévalence. Les principales causes ont trait à la pauvreté ambiante, la promiscuité, la malnutrition et le phénomène du VIH/SIDA. A titre d’illustration, 48% des tuberculeux sont séropositifs, selon les données fournies par l’Unité provinciale de lutte contre la tuberculose du Nord. Le taux de létalité moyen pour la province est de l’ordre de 5,81% avec des pointes de 30% dans certains districts de santé à l’instar de Touboro et Mbaïboum dans le département du Mayo-Rey. Quant au taux de guérison, il est de l’ordre de 83%, légèrement en deçà de l’objectif national qui vise la guérison de 85% des formes contagieuses de tuberculoses pulmonaires à microscopie positive.
La concrétisation du Programme national de lutte contre la tuberculose a nettement amélioré le taux de dépistage de cette maladie dans la province du Nord. Des taux de dépistage de l’ordre de 134,86% pour l’Hôpital provincial de Garoua et 118,87% pour le district de santé de Figuil. Taux largement supérieurs à l’objectif national qui est de 70%. En dépit de cette forte prévalence, l’Etat, à travers le ministère de la Santé publique et avec l’assistance des partenaires internationaux et des pays amis, consent d’énormes efforts pour non seulement contenir cette maladie, mais au mieux l’éradiquer dans cette région. Pour l’instant, 11 centres de dépistage et de traitement de la tuberculose sont opérationnels à travers la province. Il est prévu dans un proche avenir, l’ouverture de cinq nouveaux autres centres, notamment à Djamboutou, Laïndé, Gaschiga et Ngong dans le département de la Bénoué, Madingring et Mbaïboum dans le Mayo-Rey.
C’est pour renforcer les capacités des personnels médicaux et paramédicaux en service dans les centres de dépistage et de traitement de la tuberculose de la province que le Groupe technique national de lutte contre la tuberculose vient d’organiser à Garoua un atelier de formation de trois jours. L’objectif de ce séminaire est la remise à niveau des personnels des centres de dépistage et de traitement de la tuberculose du Nord dans la prise en charge des malades tuberculeux et la gestion du programme-Tuberculose. Daniel IBRAHIMA
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Alerte aux malformations prénatales à Kinkala : le médecin-chef préconise des recherches médicales approfondies - Les dépêches de Brazzaville - Congo - 22/07/2005
Dans la circonscription socio-sanitaire N°1 de Kinkala-Boko (Pool), plusieurs naissances de bébés malformés ont été constatées depuis trois mois. Le médecin-chef de l’hôpital de référence de Kinkala, le docteur Jean-Paul Malonga, a évoqué sa préoccupation à ce sujet au cours d’un entretien avec un journaliste sur place.
Un premier bébé de 2,7 kg est né à Kinkala-Boko sans yeux, ni oreilles avec un organe en forme de cordon ombilical d’environ 3 centimètres à l’endroit du nez, a-t-il indiqué. A Matoumbou, un second cas de sexe féminin de 2,130 kg né d’une jeune fille de 20 ans, après une grossesse de huit mois suivie par des consultations prénatales, présentait des petits pavillons d’oreilles, un petit nez et des yeux à peine visible avec un cou très court. Les deux enfants n’ont pas survécus mais leur mère se porte bien.
Outre ces deux cas, les autorités sanitaires départementales signalent des naissances d’enfants avec une grosse tête à Massembo-Loubaki et un gros ventre à Kinkala.
Pour le médecin-chef de l’hôpital de Kinkala, le docteur Jean-Paul Malonga, ces naissances «méformiques» dont les causes restent inconnues, doivent faire l’objet de recherches médicales prénatales approfondies.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=9542

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Baisse des chiffres sur le cancer - Mutations - Cameroun - 21/07/2005
Les statistiques sur les cancers sont primordiales pour une meilleure prévention des différentes manifestations de la maladie dans le monde et notamment au Cameroun. Elles sont d'autant plus importantes qu'elles participent au choix des traitements et ceux des thèmes de recherche. Le secrétaire permanent adjoint du Comité national de lutte contre le cancer, Dr Paul Ndom, l'a relevé lors de sa communication du mardi 20 juillet 2005, dans la salle des conférences de l'Hôpital général de Yaoundé (HGY).
Donnée sur le thème "statistiques médicales de cancérologie", la rencontre d'hier était aussi le lieu pour les médecins et futurs praticiens présents dans la salle, d'édifier les hommes de médias sur cette perturbation de la communication cellulaire. Dr Divine Enoru de l'Hgy, explique que l'affection a fait 297 victimes ces six derniers mois. Il mentionne cependant que comparativement à l'année dernière, le nombre de patients a relativement régressé.
Pour ce qui est du cancer du sein, le plus répandu dans le pays, en 2004, à la même période, les hôpitaux de la ville de Yaoundé avaient enregistré 31 cas contre 29 pour l'année en cours. Entre autres éléments à la base de cette avancée on peut citer le travail abattu sur le terrain par la Solidarité chimiothérapie (Sochimio). Depuis sa création en 1999, la structure dont Dr Ndom préside aux destinées s'est donnée pour ambition de sensibiliser autant que faire se peut le plus grand nombre de personnes sur la maladie. Ainsi, une fois par moins, le dernier mercredi du mois, elle organise une conférence sur un aspect du cancer. Et puis, il y a aussi cet arbre de noël qui est d'un très grand apport psychologique des anciens malades cancéreux au bénéfice des malades. Cathy Yogo
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1121899850

Hôpitaux : Ces blouses qui blousent. Manches longues, manches courtes, bleu, blanc, on ne sait plus qui est qui - Mutations - Cameroun - 21/07/2005
«Doc» ou «Docta». Voilà deux diminutifs bien camerounais de docteur. Ils sont généralement utilisés pour désigner le personnel médical. Et pour cause, ici, l’habit fait le moine. Toute blouse blanche pour le patient ou le parent renvoie au médecin. Cette naïveté doublée de la banalisation de l’image du médecin est exploitée sans scrupules par certains autres professionnels du secteur de la santé publique. Lire la suite

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