L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

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L'actualité de la santé en Afrique

Juillet 2003

Les traumatismes : Plus de 5 millions de morts par an - Sidwaya - Burkina Faso - 01/07/2003
Selon l'Organisation mondiale de la santé, les traumatismes font plus de 5 millions de morts dans le monde chaque année et sont à l'origine de près de 10 % des décès. En outre, des dizaines de millions de victimes de traumatismes passent chaque année dans les services d'urgence. Qu'ils soient volontaires ou de chute ou intentionnels résultant d'agressions de noyades ou de faits de guerre, les traumatismes touchent tous les groupes d'âge et toutes les classes sociales. Sur les 5 millions de décès provoqués par des traumatismes en 2000, 1,2 million environ résultaient d'accidents de la circulation, 815 000 de suicides et 520 000 d'homicides. Au nombre considérable des morts s'ajoutent les millions de blessés qui subissent les conséquences non fatales des traumatismes sur leur santé. Les traumatismes peuvent avoir un impact économique grave car de nombreuses victimes assurent le revenu principal de leur famille. Au niveau mondial, près de 50 % des décès liés aux traumatismes touchent des jeunes de 15 à 44 ans. En fait, 7 des 15 principales causes de décès entre 5 et 29 ans sont dues aux traumatismes. Comme l'a déclaré le directeur général de l'OMS, le Dr Gro Harlem Brundtland "leur excès ou leur incapacité a des conséquences graves pour les victimes, leur familles et les autres personnes à charge entraînant une réduction de la qualité de vie, des souffrances et une aggravation de la pauvreté. Du point de vue strictement économique, les coûts associés aux interventions chirurgicales, à une hospitalisation prolongée et à la réadaptation à long terme des victimes de traumatismes et de la violence, sans compter la perte de productivité, se chiffrent par dizaines de milliards de dollars par an. Nous devons redoubler d'effort pour éviter les décès dus aux traumatismes notamment ceux consécutifs aux accidents de la circulation, à la violence interpersonnelle, aux guerres et aux conflits, ou à la violence contre soi-même''. Dans le monde, la mortalité par traumatisme est deux fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes. La route tue trois fois plus d'hommes que des femmes et la proportion est la même en ce qui concerne les homicides. La répartition selon le type de traumatisme varie d'une région à l'autre. Si les taux de mortalité par accidents de la circulation, brûlures et noyades sont particulièrement élevés en Afrique et en Asie, ceux liés aux chutes sont les plus importants en Europe occidentale. Les taux d'homicides sont trois fois plus élevés que les taux de suicide en Afrique et dans les Amériques. Inversement, en Europe et en Asie du Sud-Est, les taux de suicide sont plus de deux fois plus élevés que le taux d'homicide. L'OMS estime que près de 90 % des décès liés aux traumatismes surviennent dans les pays pauvres.
Comment réduire les traumatismes ?
De nombreuses stratégies ont déjà apporté la preuve de leur efficacité. Ainsi le port de la ceinture de sécurité en voiture et le port du casque par les motocyclistes, le ralentissement de la circulation pour protéger les piétons, l'application d'une politique contre l'alcool au volant et les excès de vitesse sont à encourager. La formation des parents et les visites à domicile pour éviter la violence au foyer, l'utilisation de matériel de protection sur le lieu de travail ou pour la pratique de certains sports, le stockage des armes à feu et des munitions, l'utilisation des vêtements, éviter la violence au foyer, l'utilisation de matériel de protection sur le lieu de travail ou pour la pratique de certains sports, le stockage des armes à feu et des munitions, l'utilisation des vêtements ignifugés (inflammables) et d'emballages spéciaux pour éviter les intoxications constituent également des mesures pouvant contribuer à réduire le nombre de traumatismes. A. Verlaine KABORE Source : OMS
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_01_07/sidwaya.htm

Surveillance des maladies : Les spécialistes de la santé réfléchissent sur les modalités d'une décentralisation - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 01/07/2003
Le ministère de la Santé et de la Population exécute sur le terrain 20 programmes. Et le nombre de ses districts est passé de 46 à 65. Chacun de ces districts est dirigé par un directeur départemental de qui dépendent un chargé de la surveillance épidémiologique et un coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV). Mais ceux-ci doivent travailler avec des interlocuteurs différents (20 programmes). Tout ce monde doit se retrouver deux fois par mois à une réunion pour le suivi et l'évaluation des activités de surveillance. Cette réunion technique très importante dans la lutte contre les maladies risque d'être moins efficace et opérationnelle au vu du nombre d'acteurs qui devraient y prendre part (trois par district sans compter les responsables de programme et les directeurs régionaux). Aussi, la décentralisation s'avère-t-elle nécessaire. De même qu'une intégration effective des activités. C'est pour l'atteinte de ces objectifs d'efficacité et d'opérationnalité dans la surveillance des maladies, qu'un atelier se tient depuis hier dans la salle de conférences du bureau de l'Oms à Abidjan. Le ministre d'Etat, ministre de la Santé et de la Population, Albert Mabri Toikeusse qui souscrit pleinement à cette vision de la lutte contre les maladies, a ouvert l'atelier, avec à ses côtés le directeur de l'Oms à Abidjan, le docteur Abi Sy. Cette rencontre qui prend fin aujourd'hui regroupe les directeurs régionaux, des directeurs centraux et de programme de santé. Elle doit déterminer les modalités opérationnelles de la décentralisation et de la pérennisation de ces rencontres bimestrielles et renforcer l'intégration des différentes activités. B. ZÉGUÉLA
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=21160

Mahajanga - L'express - Madagascar - 30/06/2003
La Somahgeed ou Société malgache d'hépato-gastro-entérologie et d'endoscopie digestive a organisé des journées scientifiques, les 27 et 28 juin, à l'Alliance française de Mahajanga. Une série de conférences sur la sémiologie et les plantes médicinales comme l'aloès ainsi que sur des thèmes libres étaient au programme. Ce sont des médecins et chercheurs d'Antananarivo et de Mahajanga qui ont animé les séances dirigées par le professeur Rades François de Sales de l'université d'Antananarivo, professeur Rajabo et Dr Morel Eugène de l'université de Mahajanga. Durant la première journée, après la conférence inaugurale sur "la sémiologie" dirigée par le professeur Radesa François de Sales, un concours de "Questions pour un champion" a été organisé pour les étudiants en médecine. Divers prix tels des stéthoscopes et tensiomètres ont distribués aux lauréats, et dans l'après-midi des communication orales libres. Pour la deuxième journée, dans la matinée, les participants ont assisté à des exposés sur les maladies hépato-gastro- entérologique. A la fin de journée, des communications orales sur les aloès, leurs propriétés et indications thérapeutiques et leurs indications traditionnelles en hépato-gastro-entérologie ainsi que les hépatopathies chroniques engendrées par le traitement empirique à base d'aloès Vahombe étaient au programme. Narimalala Rakotobe
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13370&r=4&d=2003-06-30

Lutte contre le paludisme : pour une nouvelle politique - Le Sud - Sénégal - 30/06/2003

L'atelier national de consensus sur la politique du traitement antipaludique a pris fin le 26 juin. Il est ressorti des différents travaux de groupe la nécessité d'un changement de cette politique.
Résumé des conclusions.
La réflexion des différents groupes de travail a porté essentiellement autour de la question des échecs thérapeutiques et des taux de résistance de plus de 25 % à la chloroquine. " Un changement de politique et une sensibilisation des populations à ce changement est nécessaire " disaient en cœur les intervenants, lors de l'ouverture de l'atelier. Parallèlement la disponibilité et l'accessibilité des médicaments ainsi que la nécessité d'un partenariat multisectoriel devront être les bases de cette nouvelle politique. Autant de points qui ont été pris en compte dans les travaux des ateliers durant ces deux jours. Mais le défi réel à relever aujourd'hui en terme de paludisme se résume en ces termes : " l'adoption d'un schéma de traitement efficace et à moindre coût ". À l'issue de l'atelier national de consensus sur la politique du traitement antipaludique au Sénégal, un nouveau plan d'action a été recommandé. En soin de premier niveau, à la place de la chloroquine, dont le taux d'échecs ne cesse de croître, il a été recommandé d'utiliser les combinaisons thérapeutiques à base de dérivés d'artémisinine (un autre antipaludéen). "Compte tenu de la situation actuelle au niveau national et international, l'association amodiaquine +SP est préconisée de manière transitoire", lit-on sans le rapport final. En effet, les combinaisons thérapeutiques coûtent extrêmement cher et c'est pour cette raison que le problème du traitement du paludisme se pose avec acuité dans les pays en voie de développement, depuis que la chloroquine, le moins cher et la plus facile d'utilisation des anti-paludéens, n'est plus efficace. L'utilisation de la quinine est maintenue en cas de forme grave de paludisme. Enfin le rapport revient sur le niveau communautaire en précisant que "l'intensification de la lutte antivectorielle est préconisée en mettant l'accent sur l'utilisation de matériaux imprégnés et sur le renforcement des mesures d'hygiène et d'assainissement. Il faut aussi insister sur le dépistage précoce du paludisme aux niveaux des centres de santé pour éviter les formes graves de paludisme". Mais l'efficacité d'une nouvelle ne pourra se faire sans le soutien et l'action concertée des médecins, des chercheurs, des pharmaciens et des partenaires stratégiques. C'est pourquoi un comité de suivi pluridisciplinaire et multisectoriel des recommandations de l'atelier sera mis en place pour finaliser les voies et les moyens pour la mise en œuvre de ce changement. Véronique Jampy (stagiaire) AVEC S. Ly
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal30062003.htm


Sida : la transmission… des connaissances : L'atelier de formation des formateurs de Synergies africaines s'ouvre ce matin à Conakry en Guinée - Cameroon-tribune - Cameroun - 30/06/2003
Pas moins de quatre heures et demie, c'est le temps prévu pour les travaux de cette première journée. L'atelier de formation des formateurs en PTME (Prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant) sera animé par le Pr. Maurice Nkam, directeur du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé, et par le Dr Mariama Djello Barry, Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre le sida de la République de Guinée. Les 49 participants sont des membres du personnel médical et paramédical, des biologistes, des personnels psychosociaux et les membres des associations. Ils ont été identifiés par le CNLS de Guinée. Après l'introduction et le pré-test qui leur sera administré par le Pr. Nkam, les participants suivront des exposés sur l'épidémiologie de l'infection à VIH dans le monde (Dr Bintou Bamba), l'épidémiologie dans leur pays la Guinée, les risques de transmission de la mère à l'enfant… En fin de journée, des jeux de rôle leur permettront certainement de voir l'aspect pratique de la chose. L'atelier sera ainsi mené, avec des exposés et des simulations, pour voir comment les participants ont assimilé les connaissances. Les principaux points abordés au cours des échanges concernent aussi le dépistage et le diagnostic biologique chez la femme et l'enfant, le suivi de la femme enceinte séropositive, l'accueil et les soins au nouveau-né issu de cette grossesse… Le plan d'urgence arrêté lors de la première conférence des Synergies africaines contre le sida et les souffrances avait pour premier point la réduction de la transmission mère-enfant. Et comme beaucoup de pays ont encore un sérieux besoin en spécialistes et en hommes de terrain, l'atelier de Conakry s'est imposé. Après cette première expérience qui s'achève le 4 juillet prochain, la formation des formateurs va se poursuivre dans d'autres pays du continent, grâce à des partenaires comme les laboratoires Boehringer-Ingelheim et l'Onusida.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j24062003&idart=8843&olarch=j23062003

XVIIe Journées Annuelles De Chirurgie : Les tumeurs, tout un programme ! - Le Sud - Sénégal - 28/06/2003

Le département de chirurgie de la faculté de médecine, pharmacie et odonto-stomatologie de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar organisait vendredi 27 et samedi 28 juin, les XVII° journées annuelles de chirurgie, au Novotel. Le thème choisi cette année portait sur les tumeurs. Les tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Mais à coup sûr, elles progressent. " Chaque chirurgien dans sa spécialité rencontre des tumeurs. C'est donc un thème transversal à la chirurgie et c'est pour ça qu'il a été choisi pour ces journées " explique le professeur Raymond Diouf. Et qui dit tumeur dit cancer. Plusieurs types de cancers sont répertoriés mais les plus courants, au Sénégal comme ailleurs sont les cancers gynécologiques et les cancers du sein. Viennent ensuite ceux de la peau. " Mais le problème au Sénégal " ajoute le professeur, " c'est qu'il n'existe pas de registre de cancers ". Beaucoup de cancers ne sont donc pas répertoriés. On ne peut donc pas avoir une idée nette de la réalité, et la recherche souffre de ces carences. Mais les quelque 41 communications prévues lors de ces journées devraient permettre de faire un état des lieux complet des tumeurs et de l'avancée de la recherche dans ce domaine. Entre les tumeurs ovariennes, le dépistage des lésions précancéreuses du col utérin ou encore les tumeurs du pancréas, seuls les initiés s'y retrouveront. Parallèlement les organisateurs, en collaboration avec la Sonatel ont permis aux participants d'assister à une opération par télétransmission, via le net et l'ADSL (connexion haut débit). La salle 4 du bloc opératoire de l'hôpital Le Dantec se transportait ainsi, virtuellement, au Novotel. Les participants étaient pour le moins intéressés. Mais il ne faut pas pour autant oublier les problèmes. Non seulement, les XVII° journées annuelles de chirurgie ont bien failli ne pas avoir lieu cette année faute de sponsors. Mais plus largement c'est au jour le jour que les chirurgiens rencontrent des difficultés. Le grand déficit des appareils de diagnostic ainsi que de déficit de personnel médical et para-médical sont autant de problèmes qui affectent le secteur. " On arrive aujourd'hui à un paradoxe : le département de chirurgie de l'université Cheikh Anta Diop ne forme presque plus que des étudiants étrangers (pour la plupart africains) car les nationaux n'ont pas de bourses " explique le professeur Diouf. Mais la réputation de l'université a quand même de beaux jours devant elle. Et la participation du professeur Charles de Riberolles, le chef du service de chirurgie cardiaque de Clermont-Ferrand, avec une table ronde sur la formation en chirurgie devrait y aider un peu plus. Véronique Jampy
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal30062003.htm


Banque mondiale-PROMETRA-Burkina : Médecine et pharmacopée traditionnelle : espoirs de la santé pour tous - L'HEBDOmadaire - Burkina Faso - 27/06/2003
A travers le monde, les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 1983 estiment que 83% de la population mondiale a recours aux plantes médicinales pour les soins. Plus particulièrement en Afrique, l'usage des plantes médicinales demeure la source de santé primaire pour environ 800 millions de personnes. C'est au regard de cette donne que la Banque mondiale s'est engagée à promouvoir le développement de la médecine traditionnelle en finançant des études en la matière. Lire la suite

Le docteur Mashako Mamba installe une Commission pharmaceutique nationale - DigitalCongo - RD Congo - 27/06/2003
Le ministre de la Santé remet de l'ordre dans la boutique en installant une Commission pharmaceutique nationale. Selon Batangu Mpesa, la Commission pharmaceutique nationale se veut une véritable assemblée d'orientation stratégique ou secteur pharmaceutique en RD Congo. Après 43 ans de désordre dans le secteur pharmaceutique, Mashako Mamba, ministre de la Santé publique vient d'installer ce mardi, 24 juin 2O03 au collège Boboto, une commission Pharmaceutique nationale. Cet instrument de travail combien important pour la crédibilité des Services pharmaceutiques tant à l'intérieur, qu'à l'extérieur du pays, à pour objet, l'étude des problèmes posés dans le secteur pharmaceutique et para-pharmaceutique notamment, la réglementation, le contrôle de qualité, la pharmacie-vigilance, la pharmacopée nationale, l'agrément des médicaments, la publicité sur le médicament et le suivi de la politique pharmaceutique nationale a précisé le responsable n° 1 de la Santé en RDC Congo. Créée par arrêté n°1 250/Cab/minisaj/03/2000 depuis 14 mai 2000, son bureau vient de rendre publique par un autre arrêté le 16 mai 2003, la liste de ses animateurs. Ces derniers se recrutent au ministère de la Santé chez les formateurs du pharmacien (Faculté de Pharmacie) les ordres professionnels, le syndicat des pharmaciens et des personnalités scientifiques indépendantes choisies pour leur expertise et leur expérience. C'est ainsi que Batangu Mpesa désigné président du bureau de la commission s'engage avec ses pairs à s'investir au meilleurs de leurs connaissances et capacités pour être à la hauteur de la mission leur Confiée. Il est secondé par le Professeur Mulumba Bipi V/président Mbeke Makoso seul rapporteur et Henri Lumbali. Pour éradiquer les maux qui rongent ce secteur, le bureau sollicité une franche et sincère collaboration de la Faculté de Pharmacie Mbeke Makoso, Directeur à la 3ème directions, pharmacie, laboratoires et médicament. Henri Lumbala, président; du conseil régional de l'Ordre des Pharmaciens des celui des medecins, de l'ordre des Avocats, du syndicat des Pharmaciens, des médecins, des associations médico-pharmaceutiques, des opérateurs de ce secteur pour une bonne santé garantie quantitativement et qualitativement. Selon-Batangu Mpesa, la commission pharmaceutique nationale se veut une véritable assemblée d'orientation stratégique ou secteur pharmaceutique en RD Congo. Il constitue par son caractère technique, un atout précieux aussi pour le gouvernement que pour le Ministre de la Santé et les services pharmaceutiques. Ainsi fini les Wenze-phar, les médicaments avariés impropres à la consommation. L'office congolais de contrôle a une lourde tâche à accomplir pour l'importation. Cette dernière, minimisée, selon la politique gouvernementale qui veut favoriser l'industrie locale, a souligné Mashako Mamba. Le médicament est un poison, son utilisation demande beaucoup de délicatesse. La campagne de sensibilisation pour la protection du médicament lancée depuis deux semaines par les pharmaciens témoigne de l'importance accordée à ce secteur. La commission comporte deux catégories des membres de droit choisis en raison de leur fonction ou appartenance professionnelle et les membres nommés par le ministère de la Santé. Albert Omba | Numarica
Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=25421

Diabète : Un paradoxe enfin expliqué ? - Le Sud - Sénégal - 27/06/2003

Pourquoi le malade diabétique souffre-t-il d'une insuffisance de vascularisation au niveau des membres inférieurs, alors que la prolifération excessive de vaisseaux sanguins est observée dans la rétine ? Des Français ont peut-être trouvé la clé de ce paradoxe. Bernard Lévy et son équipe, de l'Unité INSERM 541 à l'hôpital Lariboisière de Paris, ont travaillé à partir d'un modèle de souris diabétiques. Leur travail montre que l'insuffisance de vascularisation des membres inférieurs et l'excès de vaisseaux dans la rétine ont en fait, des mécanismes… communs. L'une et l'autre anomalies ont pour origine l'exposition prolongée à un taux de sucre élevé chez les diabétiques. D'après les auteurs, cette découverte de premier ordre devrait ouvrir des perspectives thérapeutiques importantes, notamment dans le traitement des complications ischémiques des membres inférieurs. Ischémiques ? C'est-à-dire liées à une diminution de la circulation artérielle dans un organe ou une partie du corps. Voilà en tout cas un travail à suivre… Sources: INSERM, 2 juin 2003
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/27062003.htm


802 opérations chirurgicales réalisées par " Mercy Ships " au Togo - Républicoftogo - Togo - 26/06/2003
L'organisation "Mercy Ships", propriétaire, notamment, du bateau hôpital "Anastasis", a présenté, le 19 juin dernier, le bilan de ses activités au Togo. Le navire médical quittera le port de Lomé vendredi prochain, après plus de quatre mois d'activités dans le pays. Quatre mois au cours desquels 802 opérations chirurgicales ont effectuées sur 755 patients dont des interventions maxillo-faciales, ophtalmologiques, gynécologiques, orthopédiques, le tout complété par 1328 traitements post-opératoires. Au plan bucco-dentaire, 4093 traitements ont été opérés sur 1904 patients et 1580 personnes ont été édifiées sur l'hygiène dentaire. L'ONG a également réalisé des services de développement communautaire notamment à Ando-Agbadzanaké, dans l'Avé, et à Lomé où elle a construit des latrines et des douches, une maternité, des salles de classe et formé des personnes sur l'hygiène et l'eau, en santé publique, en nutrition, dans la fabrication de pains de savon, dans le petit commerce, etc. Elle a également construit un orphelinat de 72 places et livré près de 400 tonnes d'équipements et fournitures médicaux, de matériaux de construction, de marchandises d'entraide, etc. Arrivé au Togo depuis le 28 février dernier après 1991 et 1996 " Anastasis " compte près de 400 membres d'équipage de plus de trente-cinq pays dont trois Togolais. " Mercy Ships " a été fondée en 1978. Elle possède plusieurs hôpitaux flottants qui parcourent les continents afin d'apporter une assistance médicale précieuse.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=6&themeID=1&newsID=6316

Traitement antipaludique : Consensus pour de nouvelles molécules thérapeutiques - Le soleil - Sénégal - 26/06/2003

Face au taux élevé d'échec thérapeutique, les autorités médicales, en collaboration avec les partenaires institutionnels techniques et scientifiques envisagent d'introduire de nouvelles molécules thérapeutiques plus efficaces pour le traitement antipaludique. Ce qui suppose un consensus national des acteurs qui se réunissent depuis hier pour un atelier de deux jours. Des responsables du ministère de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention, des chercheurs, des scientifiques des partenaires au développement, des associations et ONG et autres experts se réunissent depuis hier à l'hôtel Méridien-Président pour les besoins d'un atelier dit de consensus national sur la politique de traitement antipaludique. Lire la suite


Lutte contre le cancer : Une découverte majeure en Australie - Walfadjri - Sénégal - 25/06/2003

Un nouveau traitement contre le cancer, mis au point en Australie, va être testé dans des grands hôpitaux d'Europe et des Etats-Unis, après avoir été qualifié mardi de découverte majeure lors d'une conférence médicale à Washington. Ce traitement qui pourrait être disponible d'ici deux ans, stimule le système immunitaire du corps humain pour qu'il produise plus de cellules T à même de lutter contre le cancer et, potentiellement, contre le virus du sida (Vih). Les recherches ont été menées à l'université Monash de Melbourne, avec le soutien d'une société de biotechnologie, Norwood Abbey, et leur résultat a été rendu public lundi dernier à Washington par le Premier ministre de l'Etat australien du Victoria, Steve Bracks, lors d'une conférence mondiale sur la biotechnologie, Bio 2003. Quatre hôpitaux américains, un hôpital britannique et un hôpital suisse ont accepté de tester ce traitement sur des patients souffrant d'un cancer au cours de l'année à venir tandis que des hôpitaux suisses, en partenariat avec l'Institut national de la santé américain, vont le tester sur des personnes atteintes du Sida. "C'est une première mondiale en matière de traitement du cancer", a déclaré Steve Bracks. La société Norwood Abbey de Melbourne, qui a investi 4 millions de dollars Us dans ce projet, a indiqué qu'elle envisageait un partenariat avec une société internationale et que, sous réserve du succès des essais humains, le traitement serait disponible d'ici deux ans. Il permet de renforcer le système immunitaire en rajeunissant le thymus qui se détériore avec l'âge, avec des effets secondaires minimes en dehors d'irritations de la peau et de bouffées de chaleur, a indiqué Peter Hansen, directeur général de Norwood Abbey. La thérapie a déjà donné de bons résultats lors d'essais sur des patients souffrant de cancer de la prostate et de leucémie. Elle se base sur des médicaments de type Gnrh, utilisés pour bloquer la production d'hormones sexuelles chez des gens atteints de cancers de la prostate, du sein ou d'endométriose, mais qui a aussi la propriété de déclencher la production de cellules T. Il s'agit de la deuxième découverte en matière de lutte contre le cancer présentée par l'Australie au cours de cette conférence à Washington. Le Premier ministre du Queensland, Peter Beattie, avait auparavant annoncé la mise au point par des chercheurs australiens d'un vaccin contre le mélanome (cancer de la peau), qui pourrait être homologué d'ici cinq ans.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=2629


Médicaments antirétroviraux : Rupture de deux molécules les VIH+ menacent - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 25/06/2003
Le "Stocrin" ou "Efavirenz", l'une des molécules les plus prescrites dans les protocoles de traitement du vih/sida en Côte d'Ivoire, manque sur la place depuis la mi-mai. L' "Epivir" ou " 3TC " ou encore "Lamivudine," lui, a d'abord commencé à s'épuiser pour certains dosages bien avant la mi-mai, avant de disparaître complètement des centres accrédités aujourd'hui. La rupture de ces deux anti-rétroviraux a mis en état d'alerte les personnes vivant avec le vih, qui, à travers le Réseau ivoirien des personnes vivant avec le VIH (RIP+), projettent d'organiser une grande manifestation de protestation très prochainement devant les locaux de la Pharmacie de la Santé Publique ( PSP). Une structure qui est mise en cause dans la survenue de cette pénurie et des précédentes. Lire la suite

Traitement antipaludique : Que faire face à la résistance à la chloroquine ? - Walfadjri - Sénégal - 25/06/2003

La chloroquine montre souvent quelques signes de faiblesse face au mal qu'est le paludisme. Puisque l'ennemi semble avoir maîtrisé la stratégie adverse au point de pouvoir résister à ses assauts, de nouveaux plans s'imposent. En matière de traitement du paludisme, patients, praticiens et chercheurs sont confrontés à l'augmentation progressive et de plus en plus inquiétante de la résistance à la chloroquine, molécule de première intention. Ainsi "le système de surveillance de l'efficacité des antipaludiques, à travers les résultats des études menées par le Service de parasitologie de la faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Ondonto-Stomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et les instituts de recherche, signale des taux d'échec thérapeutique élevés dans la plupart des sites sentinelles", révèle le ministre de la Santé et de la Prévention. "De plus, la problématique de l'observance des protocoles thérapeutiques et préventifs se pose avec acuité", ajoute Mme Eva Marie Coll Seck. Dans les pays de l'hémisphère Sud, on note souvent une prévalence de plus en plus élevée des souches de Plasmodium Falciparum résistantes aux antipaludiques, notamment la chloroquine. La réponse de l'Oms est de développer une alternative qui consiste en un changement des politiques de santé des pays en faveur d'un traitement de première intention associant deux médicaments antimalariques. Les experts sont préoccupés par des questions aussi importantes et complexes que celles qui portent sur l'utilisation des antipaludiques au niveau communautaire et sur l'introduction de nouvelles stratégies, notamment les thérapies combinées et le traitement préventif intermittent. A travers un "Atelier national de consensus sur le traitement antipaludique au Sénégal" ouvert hier à Dakar, des experts de la communauté scientifique nationale et internationale sont invités à passer en revue les orientations stratégiques du Programme national de lutte contre le paludisme, partager les résultats de la recherche et réfléchir sur les aspects relatifs à la prise en charge du paludisme. Cet atelier fait suite à plusieurs rencontres techniques sectorielles, qui ont permis d'impliquer toutes les personnes-ressources du secteur de la santé, notamment les principaux ordres professionnels. Le palu est un véritable facteur de pauvreté, en ce qu'il entrave le développement économique, en favorisant la baisse de la productivité et l'absentéisme. Outre le problème de résistance à la chloroquine, il y a d'autres problèmes liés à la gravité de la maladie, qui a la particularité de sévir sous forme d'endémie stable, marquée par une recrudescence saisonnière. Pendant l'hivernage, la prise en charge du palu constitue la principale activité des agents de santé (35 % des motifs de consultation). El Hadji Dame SECK
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=2624


Société de cardiologie du Burkina : Demain, la première rencontre - L'observateur Paalga - Burkina Faso - 25/06/2003
Les maladies cardiovasculaires, vous connaissez ? Pas grand chose peut-être. Pour vous, nous avons évoqué le sujet avec le Dr Jean-Paul Kaboré, cardiologue en service au centre hospitalier national Yalgado Ouédraogo (CHN-YO) et vice-président de la Société de cardiologie du Burkina (SOCAR-B), qui tiendra ses premières journées du 25 au 27 juin 2003 dans notre capitale. Le sujet étant très technique et le travail ayant été réalisé sur la base d'une retranscription, nous nous excusons par avance auprès de notre interlocuteur, ses collègues et nos lecteurs pour les éventuelles erreurs qu'ils viendraient à relever. Lire la suite

Cancer de la prostate : Mise au point d'un nouveau traitement - Walfadjri - Sénégal - 24/06/2003

Des recherches sur l'élaboration d'un nouveau traitement du cancer de la prostate ont enregistré, en trois ans, un taux de guérison de 90 % avec un minimum d'effets secondaires, a annoncé une équipe de chercheurs australiens. Le traitement, qui allie brachythérapie (introduction d'implants radioactifs dans une zone cancéreuse) et radiothérapie, a été mis au point par des médecins de l'hôpital Saint Vincent de Sydney avant d'être développé aux Etats-Unis puis testé avec succès en Australie sur 82 patients atteints à des degrés divers d'un cancer de la prostate. Les résultats de ces recherches, démontrant que ce traitement pouvait constituer une thérapie définitive pour un cancer de la prostate localisé, viennent d'être publiés dans le journal Radiologie Australasienne. Ce traitement convient notamment aux personnes atteintes d'un cancer agressif qui a résisté aux traitements plus conventionnels. "La combinaison de la brachythérapie à taux élevé et de rayons est techniquement et cliniquement réalisable pour guérir de manière définitive un cancer de la prostate localisé", a indiqué l'équipe médicale. Le responsable du Service d'urologie de l'hôpital Saint Vincent, Dr Phillip Stricker, a indiqué que les traitements très ciblés étaient une solution alternative pour les patients atteints de cancers agressifs. "La brachythérapie à haute dose a été développée pour tenter de guérir les patients qui n'ont pu être soignés auparavant par la chirurgie et pour limiter les dégâts sur les tissus adjacents", a-t-il indiqué.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=2595


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