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Sidwaya | Burkina Faso | 24/02/2015 | Lire l'article original
L’Ordre National des Pharmaciens du Burkina Faso (ONPBF) a organisé la 3e journée du pharmacien cumulée à son 5e congrès ordinaire, les 19 et 20 février 2015, à Ouagadougou. Offrir aux populations des médicaments de qualité est l’un des objectifs principaux de l’Ordre National des Pharmaciens du Burkina Faso (ONPBF). Il existe certes, des textes qui régissent l’activité de la structure, depuis sa création le 11 février 2000, mais, force est de reconnaître, qu’il y a des praticiens qui enfreignent souvent aux règles établies.
C’est pourquoi, lors de la 3e journée du pharmacien couplée au 5e congrès ordinaire, les professionnels du médicament ont planché sur le thème : « Le pharmacien face à ses responsabilités disciplinaires ». Selon le président de l’ONPBF, Dr Jean Laopan Paré, dans un monde où les réalités économiques s’opposent à l’éthique et à la déontologie, il est indispensable pour eux de renforcer le rôle du pharmacien en tant qu’acteur de santé publique. Et ce, à travers un cadre légal et juridique. Parce que de l’avis de Dr Paré, plusieurs problèmes minent la profession. Ces difficultés sont, la violation quotidienne du monopole pharmaceutique, le problème de l’indiscipline et celui de la cohabitation officines/dépôts. « Nous avions fondé l’espoir que l’adoption des nouveaux textes nous permettront d’apporter des réponses à certains de ces problèmes. Nous pensons notamment à la mise en place prochaine des chambres disciplinaires qui nous permettront de statuer sur des cas d’indiscipline », a souligné l’apothicaire. Pour la secrétaire générale du ministère de la Santé, Dr Djeneba Sanon, le pharmacien garde sa place combien importante dans le système sanitaire. « Vous devez l’occuper et jouer votre partition en vue d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité des médicaments de qualité aux malades », a recommandé la représentante du ministre. Elle a, de ce fait, rassuré l’Ordre de l’accompagner, pour le doter de tous les organes et instruments nécessaires à l’accomplissement de ses missions.
Toutefois, Dr Sanon leur a demandé de continuer à se former afin de maintenir leurs acquis et renforcer leurs connaissances. Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Jean Bosco Ndihokubwayo, a félicité le Burkina Faso pour les nombreux acquis engrangés dans la sphère pharmaceutique au sein de l’UEMOA et du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). « Sur le plan de la réglementation, la Direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires a été identifiée comme centre d’excellence pour l’homologation des produits de santé et des essais cliniques », a-t-il cité à titre d’exemple. Il a par ailleurs mentionné la sécurisation du réseau de distribution et d’approvisionnement des structures sanitaires publiques reconnues au « pays des Hommes intègres ». En dépit de ces succès, M. Ndihokubwayo a relevé quelques défis. Il s’agit notamment du Laboratoire national de santé publique qui attend toujours une pré-qualification OMS, l’absence d’un corps d’inspecteurs assermentés, la lutte contre les faux médicaments, la transparence dans le secteur pharmaceutique et la création d’une agence nationale de réglementation pharmaceutique.
Gaspard BAYALA
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