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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 18/01/2010 | Lire l'article original
Constitués de membres de droit, au nombre de 17 et de membres ex officio (9), directeurs des instituts de santé, ils ont été officiellement présentés vendredi à l’hôtel Novotel. La mission suivante leur a été confiée, par le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Allah Kouadio, à savoir: «émettre des avis et recommandations scientifiques et techniques pouvant guider le ministre de la Santé dans la définition, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques et stratégies dans le domaine de l’immunisation et des vaccins». Il a justifié la création d’un tel comité par la persistance de nombreuses difficultés, qui entravent encore, selon lui, les efforts initiés par le Programme élargi de vaccination (Pev). Il s’agit notamment de la recrudescence ou l’émergence de maladies infectieuses telles la fièvre jaune, la méningite, la rougeole, la poliomyélite, etc-
Quant aux difficultés structurelles du Pev, l’on déplore, «l’insuffisance ou la vétusté de la logistique, des difficultés liées à la formation du personnel, à la mobilisation sociale, en dépit des efforts importants consentis par le gouvernement avec l’appui des partenaires», selon le ministre. Dans un souci de mieux-être, la Côte d’Ivoire a engagé depuis une dizaine d’années, toujours selon le ministre, «un processus d’introduction de nouveaux vaccins (Hépatite B et Hib) et envisage dans le court terme, l’intégration dans le Pev d’autres vaccins contre des pathologies comme les diarrhées à rotavirus et les infections à pneumocoques».
La présidente du comité, l’ex-ministre Mme Janine Tagliante-Saracino, experte en Santé publique et Politiques de santé, s’est réjouie de la mise en place de cette structure, en raison de son apport qu’elle juge inestimable. «Les maladies infectieuses viennent en première ligne, soit 60 % de nos motifs de consultation. Le fait que le ministère de la Santé se dote d’un comité d’experts à ses côtés présage d’une vision et d’une stratégie pour les années à venir, dans la lutte contre ces maladies.».
C’est en mars 2009 que le processus de création du comité a démarré, avec l’appui de l’Association pour la Médecine préventive (AMP), à travers l’initiative Sivac.
Marcelline Gneproust
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