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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 26/01/2010 | Lire l'article original
Et ce, grâce au partenariat qui existe entre le Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l’espace francophone (SIDIEF) et la Ligue des infirmières et infirmiers de l’espace francophone (LIEF), basée en République démocratique du Congo et présidée par M. Joseph Kibangula N’Koko Kulumba.
Quatre orateurs se sont succédé à cette occasion. Dr Marie-Louise Mbo, directrice du Programme national de la santé de la reproduction (PNSR), a développé le thème : « Les déterminants de la mortalité maternelle et infantile ». Pour sa part, l’infirmière accoucheuse Rose Bodisa a planché sur le dossier des soins en matière de continuité.
Quant à Mme professeur Suzanne Kérouac, consultante au SIDIEF, elle a parlé de la collaboration interprofessionnelle. De son côté, le docteur Pascal Tshiamala Kashala, médecin directeur de la Clinique Ngaliema, a expliqué l’importance de la formation continue. Et tout cela, avec la modération de Joseph Kibangula de la LIEF.
Après avoir été introduite par le modérateur Joseph Kibangula, Dr Marie-Louise Mbo a d’abord présenté le PNSR et son fonctionnement à Kinshasa ainsi que la coordination dans toutes les provinces. Rôle qui est d’élaborer la politique nationale, d’assurer l’évaluation, le suivi, et de mobiliser les ressources nécessaires.
A propos du PNSR, elle a expliqué les grandes lignes de son action qui se divisent en neuf composantes : maternité à moindre risque ; prévention, prise en charge et dysfonctionnement perpétuel ; prise en charge des complications de l’avortement, et même les prévenir ; l’information des hommes en vue de leur intégration dans la santé de la reproduction ; prévention et prise en charge des infections génitales ; encadrement des adolescents et information sur les rapports sexuelles ; pratiques néfastes, viols sexuels et mariages précoces ; et enfin, problème du cancer de l’utérus.
Dans son plaidoyer pour la femme, Dr Mbo a défini les concepts et s’est étendue sur la mortalité maternelle, la mortalité prénatale, la maternité à moindre risque, la situation de la santé en RDC, fécondité, problématique de la santé de la femme. Ensuite, elle a épinglé les causes indirectes, les causes non médicales, le statut de la femme et le dysfonctionnement du système.
Quant à l’infirmière accoucheuse Rose Bodisa, elle a dit comment prendre les femmes enceintes en charge, et donné quelques conseils pour recevoir une cliente. Elle a aussi planché sur l’humanisme des soins et en a souligné les avantages.
Pour sa part Mme Suzanne Kérouac s’est étendue sur le bien-fondé de la collaboration interprofessionnelle. Elle a donné pour une franche collaboration entre médecins, infirmiers, administration et la direction pour assurer la continuité en ce moment où des situations de soins deviennent de plus en plus complexes.
Le dernier intervenant a été le docteur Pascal Tshiamala qui a expliqué l’importance de la formation continue. Pour cela, il a répondu aux cinq questions fondamentales. Quoi ? La remise à jour des connaissances d’une profession. Qui ? Chaque être humain. Quand ? A tout moment de la vie professionnelle. Pourquoi ? Pour améliorer la qualité des prestations. Comment ? Il faut planifier.
Par Donatien Ngandu Mupompa
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