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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 01/02/2010 | Lire l'article original
Les Dépêches de Brazzaville. Comment le Fnuap intervient-il pour appuyer le
Congo dans la réduction du taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile
?
David Lawson. Nous travaillons au Congo depuis longtemps, bien avant la Feuille
de route sur cette question. Et la vocation de la Feuille de route est d'accélérer
la réduction des différents taux à travers des interventions multiformes. Le
Fnuap a déjà investi près de 6 milliards de Fcfa depuis 2005. Nos actions se
concentrent principalement sur le renforcement des capacités techniques et humaines
des structures de santé, sur la formation du personnel, sur le renforcement
de suivi et d'évaluation, et sur la collecte des données. Nous travaillons constamment
avec l'OMS, l'Unicef et la Banque mondiale, sur la question de l'assistance
technique.
D.B. Quelles sont vos priorités pour l'année 2010 ?
D.L. Nous espérons travailler à la mise en place complète d'un plan d'action. Le ministère de la Santé devrait définir les mesures permettant la redistribution du personnel et sa formation pour que le nombre de personnel de santé augmente considérablement.
D.B. Comment allez-vous vous y prendre pour cela ?
D.L. Nous allons fournir quelques financements pour permettre la mise en place des programmes avec la partie nationale, et celle-ci donnera des subsides très importants. Nous allons travailler avec l'ensemble des départements par rapport au renforcement des capacités de formation. Et pour arriver à une coopération décentralisée, nous travaillerons avec les directions départementales de santé, les partenaires de la société civile, les autorités locales et autres.
D.B. En quoi consiste votre appui au gouvernement du Congo-Brazzaville quant à la situation des réfugiés de la RDC qui sont dans le département de la Likouala ?
D.L. Lorsque le gouvernement a sollicité l'appui des Agences du système des Nations unies, nous avons avec d'autres effectué une mission d'évaluation de la situation. Et jusqu'au jour d'aujourd'hui, le Fnuap a pu mobiliser 500 000 dollars qui se répartissent comme suit : une partie à la santé de la reproduction, la deuxième partie orientée vers les violences de tout genre, surtout sexuelles, enfin la troisième concerne le suivi des personnes réfugiées en terme de vulnérabilité. Très prochainement nous allons lancer un appel à la communauté internationale pour des fonds additionnels afin de renforcer les actions déjà entreprises. L'essentiel est que nous avons paré à l'urgence immédiate même si les réfugiés continuent d'arriver.
D.B. Quelle est votre appréciation sur l'accès du Congo au régime des Pays pauvres très endettés ?
D.L. Le Fnuap félicite très sincèrement le gouvernement et le peuple congolais. Cela témoigne bien des efforts fournis en matière de gestion transparente des affaires de l'Etat et de la bonne gouvernance. Le point d'achèvement est en d'autres termes le début d'une nouvelle phase et nous souhaitons une augmentation du budget dans les domaines auxquels nous apportons notre contribution.
Propos recueillis par Faustin Akono
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