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Revue de presse de Santé tropicale

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Lutte contre la Lèpre La Dahw et sa présence au Sénégal : 30 ans, l’âge de la victoire

Le quotidien | Sénégal | 01/02/2010 | Lire l'article original

La lèpre n’est pas une fatalité mais une maladie qui se guérit. C’est ce que l’association allemande de lutte contre la lèpre veut, depuis trente ans, faire comprendre aux populations. Chose presque réussie selon son bilan présenté samedi dernier. Toutefois, il reste à faire pour que cette maladie de la «honte» soit un mauvais souvenir. L’association allemande de lutte contre la lèpre et la tuberculose (Dahw) a fêté ses trente ans de présence au Sénégal samedi dernier à son siège sis aux Almadies. Trente ans au service d’une cause : celle de la lutte contre la lèpre. En prélude au 57e anniversaire de la Journée mondiale de lutte contre la lèpre, (le 31 janvier) cette organisation ne pouvait trouver meilleure date pour faire son bilan.

Jadis considérée comme une malédiction, un mal mystérieux, entraînant le rejet des victimes, la lèpre est aujourd’hui en phase post-élimination au Sénégal. Grâce aux actions de la Dahw, son taux de prévalence a baissé de façon considérable, passant de 5,3 pour 10 000 habitants en 1991 à 0,23 pour 10 000 habitants en 2008 soit moins d’un cas pour 40 000 habitants, selon le docteur Mané représentant le ministre de la Santé.
De l’avis du Dr Mané, la célébration de cet anniversaire est aussi la célébration d’une victoire. Ce qui fait dire à Faustin Diatta, ministre des Affaires sociales et des relations avec les institutions, que «le bilan de la Dahw est largement positif».

Pour atteindre ses objectifs, la Dahw a investi plus de 7 milliards de francs Cfa depuis son installation dans le pays. Et les principales bénéficiaires de ce financement sont les populations des onze Villages de reclassement social (Vrs). «Nous avons accordé une grande partie de notre intervention aux Vrs compte tenu de l’ampleur, de la complexité et de la nature des problèmes sociaux et des besoins à résoudre», renseigne Mme Daniela Eich, représentante-résidente de la Dahw.
En effet, la Dahw a misé sur l’éducation et la formation. Malgré le refus de certains enseignants de servir dans les Vrs tout au début, à causes des préjugés, l’accès à l’éducation est devenu aujourd’hui une réalité. «Dans certaines localités, les enfants issus des villages de reclassement devaient présenter des certificats médicaux attestant qu’ils ne sont pas contagieux, pour être admis dans les écoles des villages environnants», rappelle Mme Eich. Pour ce qui est de la formation professionnelle, elle affirme que «c’est grâce à l’aide à la formation fournie par la Dahw à certains étudiants des villages de reclassement social que ces derniers disposent de ressources humaines de qualité». Elle en veut pour preuve l’émergence de cadres de haut niveau et de corps de métiers riches et variés.
Créée en 1957 et installée au Sénégal depuis 1979, cette structure a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des malades de la lèpre. La Dahw œuvre aussi dans le domaine économique. Ainsi, des financements importants ont permis de lutter contre la mendicité des lépreux et ont permis la stabilité et l’autonomisation de certaines familles.

Cependant, pour donner plus d’ampleur à leurs actions, la Dahw compte transformer son programme de réhabilitation socioéconomique (Ser) en Programme de réhabilitation à base communautaire (Rbc). Ce nouveau plan, en plus des malades de la lèpre, va prendre en compte tous les handicapés. Il va permettre, avec la création de «Self help group», aux malades de la lèpre d’assumer des projets financés par la Dahw pour s’auto-prendre en charge.

L’abrogation de la loi 76 régissant les Vrs : La condition pour mettre fin à l’exclusion sociale

La célébration des trente années de présence de l’association de lutte contre la lèpre et la tuberculose (Dahw) a été l’occasion pour les malades de la lèpre de reposer une vieille doléance. Celle de la révision de la loi régissant les Vrs. Malgré les progrès notés dans la lutte contre la lèpre, la représente-résidente de la Dahw estime qu’«il est des domaines où il importe que les communautés marginalisées puissent jouir de leurs droits».
Au Sénégal, la loi 76-03 du 25 mars 1976 régissant les Villages de reclassement social constitue un blocage à cela. Par la voix de leur représentant, les chefs de ces villages ont «vivement» demandé à l’Etat d’abroger cette loi qui n’est plus d’actualité. Abrogation qui permettra la reconnaissance officielle des Vrs comme villages normaux et qui mettrait fin à l’exclusion sociale.
Du côté du ministère des Affaires sociales, la question de l’abrogation de cette loi avait fait l’objet d’une réunion des services techniques. Elle avait aussi été évoquée lors d’un atelier de réflexion organisé en 2001. Mais un collaborateur du ministre Faustin Diatta promet que des réponses seront apportées sous peu.

Par Diacounda SENE

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