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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 09/03/2010 | Lire l'article original
« Un monde dans lequel plus aucun enfant ne naît séropositif est véritablement possible d'ici à 2015. Il est également possible désormais d'envisager un monde qui ne connaît plus de décès liés au paludisme », a déclaré Michel Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Il a lancé à cet effet un appel aux programmes de santé et aux donateurs privés afin qu'ils continuent d'investir dans le Fonds mondial. Cela nécessite environ 13 à 20 milliards de dollars pour la période 2011-2013.
Ces projections, présentées dans le rapport « Le Fonds mondial 2010, innovation et impact, synthèse des résultats » publié ce 8 mars, vont dépendre non seulement de l'augmentation des investissements réalisés dans le domaine de la santé pour ce qui concerne les trois pandémies, mais aussi de leur accroissement afin de parvenir aux résultats attendus.
Selon le rapport, chaque jour les programmes financés par le Fonds mondial sauvent au moins 3 600 vies humaines. Depuis sa création en 2002, environ 4,9 millions de personnes ont ainsi été sauvées.
En plus d'avoir permis de sauver de nombreuses personnes chaque jour, les programmes ont également permis d'éviter de nouvelles infections et d'apaiser les pertes économiques des familles les plus vulnérables dans 144 pays.
« Toutefois la pandémie du sida est loin d'être terminée dans nombre de pays et sans un financement total des besoins du Fonds mondial, le rêve que nous partageons de parvenir à l'accès universel à la prévention du VIH et aux traitements pourrait devenir notre pire cauchemar, mettant alors en jeu la vie de millions de personnes qui bénéficient actuellement de traitements, et en péril la vie de millions de femmes enceintes qui seraient alors dans l'incapacité de protéger leur bébé d'une transmission du virus lors de leur accouchement », a averti Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme Onusida.
Une réunion est prévue le 24 mars à La Haye aux Pays-Bas afin de voir s'il est possible d'atteindre les objectifs de réduction de l'impact de ces trois maladies à la date fixée.
Yvette Reine Nzaba
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