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Revue de presse de Santé tropicale

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Journée internationale des lépreux : au seuil de l’éradication de la maladie : le nombre de nouveaux cas a baissé de 800 en 2000 à 346 en 2009

L'essor | Mali | 15/03/2010 | Lire l'article original

Notre pays a célébré hier, pour la 57ème fois consécutive, la Journée internationale des lépreux. L’épicentre de l’événement était au Centre national d’appui à la lutte contre la maladie (CNAM) à Djicoroni-Para. Comme toujours, la mobilisation a été grande autour de l’événement. Et comme les autres années, la cérémonie était présidée par le président de la République, Amadou Toumani Touré qui était accompagné par son épouse, Mme Touré Lobbo Traoré. Elle s’est déroulée en présence du Premier ministre, Modibo Sidibé, de membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République, des représentants du corps diplomatique et des organisations internationales. On notait également la présence des responsables et du personnel socio-sanitaire et de la directrice des projets de la Fondation Raoul Follereau de France, Mme Bénédicte de Charrette.

Tradition désormais bien intégrée dans l’agenda du président de la République, la cérémonie constitue toujours un moment de grande convivialité entre le chef de l’Etat et les malades de lèpre. Une occasion également de faire le bilan de l’évolution de la lutte contre cette maladie, mais aussi de réfléchir sur les perspectives d’amélioration des conditions de ces nombreux malades blanchis de la lèpre. Depuis une décennie, notre pays enregistre une régression significative du nombre de nouveaux cas de lèpre. Le taux a ainsi baissé de 800 en 2000, à 346 à 2009. Quant à l’ampleur de la maladie, à la fin du 4ème trimestre 2009, il a été enregistré 405 malades anciens et nouveaux cas, pour une population totale couverte de 13 millions d’habitants. Ce qui équivaut à un taux de 0,31 cas de lèpre pour 10 000 habitants. Le seuil d’élimination fixé par l’OMS est d’un cas pour 10 000 habitants. Face à ces résultats très encourageants, une grande satisfaction se lisait sur les visages du président de l’Union malienne Raoul Follereau, Goulou Moussa Traoré et son homologue de l’Union des personnes malades et anciens malades de lèpre, Mamadou Coulibaly.

Les deux responsables ont rendu un hommage mérité au président de la République pour les efforts fournis dans le cadre de l’éradication de cette maladie handicapante. « L’ensemble des malades et handicapées de la lèpres du Mali, par ma voix, vous remercie très sincèrement, non seulement pour l’estime et la considération à leur endroit, mais aussi et surtout pour les efforts fournis par votre gouvernement dans l’amélioration de leurs conditions de vie », a insisté le président de l’association des malades de la lèpre. Goulou Moussa Traoré a ensuite sollicité le renforcement des activités génératrices de revenus à travers de microprojets. Tour à tour, la représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Fatoumata Binta Diallo, la directrice des projets de la Fondation Raoul Follereau de France, Mme Bénédicte de Charrette, ont félicité notre pays pour les résultats obtenus dans la lutte contre la maladie. « L’OMS félicite le gouvernement du Mali à travers le ministère de la Santé pour les résultats atteints, notamment le taux de prévalence de 0,31 cas pour 10 000 habitants.

Mais d’importants efforts restent encore à faire dans les poches d’endémicité des zones enclavées pour l’éradication pur de la maladie », a souligné la représentante de l’OMS. Mme Bénédicte Charrette expliquera à cet effet que la lèpre est une maladie curable et que les personnes déjà atteintes par le mal ont besoin de la solidarité et le l’assistance de tous. Dans son intervention, le ministre de Santé a rendu hommage aux agents socio-sanitaires du pays, dont l’engagement a permis la réduction et la guérison de la lèpre. Ces résultats, insistera Oumar Ibrahim Touré, ont été acquis parce que 900 centres de santé communautaire et centres de santé de référence, offrent des services lèpre à plus de 60% des populations. Ainsi, il existe désormais dans chaque centre de santé, au moins un agent capable de poser le diagnostic de la lèpre et de conduire correctement le traitement.

Des liens particuliers. Oumar Ibrahim Touré expliquera, par ailleurs que s’il est vrai que la lèpre a significativement reculé, il reste également évident que la maladie n’est pas totalement éradiquée dans sa forme médicale, encore moins dans ses conséquences sociales. « Aussi, pour renforcer l’élimination de la lèpre dans tous les districts sanitaires, nous allons renforcer le dépistages et le traitement correct des cas dans un système de soins intégrés. Nous allons aussi mener des actions spécifiques imaginées au niveau communautaire, négociées avec des partenaires locaux pour contourner les obstacles. Ces actions concernent surtout les districts sanitaires de Kéniéba, Kita, Nara, Mopti, Douentza, Bandiagara, Goundam et Ansongo où les résultats sont encore fragiles », a révélé le ministre de la Santé.

Dans l’interview accordée à la presse après la cérémonie, le président de la République, Amadou Toumani Touré a rappelé les liens particuliers qui le lient aux malades de la lèpre. « J’ai vécu avec ces personnes depuis 1972 au Camp Para de Djikoroni. Nous sommes devenus des voisins, des amis et des parents. Et je me réjouis de savoir que la maladie recule remarquablement », a-t-il rappelé. Le chef de l’Etat a rendu hommage à Raoul Follereau dont l’engagement a permis l’instauration de cette journée. S’adressant aux malades de la lèpre, le président Amadou Toumani Touré a réitéré son engagement et celui du gouvernement à les accompagner dans leur combat pour la réinsertion et la promotion d’activités génératrices de revenus. « Cet engagement a permis à plus de 500 anciens malades de bénéficier de terrains dont beaucoup ont déjà été construits, l’aménagement de jardins pour développer les activités maraichères », a expliqué le président Touré. Il a remercié la Fondation Raoul Follereau pour son combat qui est celui de la promotion de la solidarité en faveur des personnes atteintes de lèpre. Les différents intervenants ont rendu un hommage mérité aux professeurs Augustin Guédenon et Ji Bahoyong, tous deux décédés en début d’année. Ces deux médecins émérites étaient des experts de la lèpre et membres de la Commission médicale de la Fondation Raoul Follereau, amis de notre pays.

57è Journée mondiale des lépreux : des boeufs pour la fête

En prélude à la 57è Journée mondiale des lépreux, la Fondation Orange Mali, fidèle à sa tradition de solidarité en faveur des couches défavorisées, a offert jeudi dix bœufs, des T shirts, des casquettes et une enveloppe de cinq cent mille Fcfa à l’Union malienne Raoul Follereau.

La cérémonie de remise qui s’est déroulée dans les locaux de l’Union, a enregistré la présence du président de l’Union malienne Raoul Follereau, Goulou Moussa Traoré, de l’administratrice générale de la Fondation Orange Mali, Aminata Kamian, de représentants du ministère du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées, du Centre national d’appui à la lutte contre la maladie, de la Fédération malienne des associations de personnes handicapées. Goulou Moussa Traoré a salué l’accompagnement de la Fondation depuis de nombreuses années. Ce geste qui réconforte les malades de la lèpre, s’inscrit, a-t-il jugé, dans l’esprit de Raoul Follereau souvent désigné comme " le vagabond de la charité" et qui disait toujours que « vivre, c’est aider à vivre » et qu’il « faut créer d’autres bonheurs pour être heureux ». Aminata Kamian a rappelé que la Fondation Orange Mali est une fondation d’entreprise née de la volonté de la société de téléphonie d’exprimer sa responsabilité sociale d’entreprise en luttant aux côtés des pouvoirs publics et des acteurs sociaux contre l’exclusion et la pauvreté. La présente remise, a-t-elle précisé, s’inscrit dans le cadre des trois axes prioritaires d’intervention de la Fondation : la santé, l’éducation et la culture.

par Doussou Djiré

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