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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 17/05/2010 | Lire l'article original
Le médecin lieutenant-colonel Bleu Tiémoko de la commission communication du congrès, qui a fait la présentation générale de l’événement, a indiqué que ce congrès a pour objet de fournir aux professionnels de la santé des forces armées d’Afrique une plate-forme pour chercher ensemble des solutions viables à leurs défis spécifiques tenant compte de leur culture, leur niveau de développement technologique, et la mise à disposition de fonds nécessaires pour l’action locale. Autour du thème général : “Médecine militaire et aide aux populations”, il a fait observer que ce congrès propose un programme scientifique avec des sessions plénières, des communications et symposiums, et un programme administratif et protocolaire avec une assemblée générale de renouvellement des postes directifs et des rencontres avec les autorités ivoiriennes. Ici, le médecin général Guéhi André, directeur du service de santé des armées et président du congrès, devrait être porté à la tête du Comité panafricain de la médecine militaire (Cpamm) pour les 2 années à venir.
Au dire du médecin lieutenant-colonel Bleu Toémoko, les enjeux sont multiples pour le service de santé des armées de Côte d’Ivoire (SSA) qui va montrer sa capacité à relever les défis, confronter son expérience à celle des pays africains membres du Comité panafricain de la médecine militaire (Cpamm). Bien plus, il s’agit pour le SSA d’intégrer de manière qualitative et définitive le concert des grands services de santé des armées du monde et de franchir un échelon supérieur en visant l’organisation du Congrès mondial de la médecine militaire. Au-delà, a-t-il ajouté, le commandement militaire va tirer profit de ces assises en renforçant la prévention au sein de ses troupes par la formation continue du personnel du SSA car “une armée ne vaut que si ses soldats sont en bonne santé”.
Naturellement, la Côte d’Ivoire qui sort progressivement d’une longue crise va renforcer un peu plus son repositionnement sur l’échiquier international.
Le chef d’état-major des armées, le général Philippe Mangou, qui est très impliqué dans l’organisation de ce congrès a dit son espérance de voir sortir de ce congrès des résolutions qui aideront à améliorer le quotidien de ses troupes et de mieux orienter les objectifs civilo-militaires de la nouvelle armée actuellement en gestation. Quant au ministre de la Défense, M. Michel Amani N’guessan, au regard des objectifs visés par les congressistes, leur a adressé les encouragements du gouvernement. Il leur a surtout donné l’assurance que le président de la République et le gouvernement apporteront tout le soutien nécessaire à la réussite de ce congrès panafricain et dans toutes les actions de renforcement des capacités opérationnelles du service de santé des armées. D’ailleurs, a-t-il relevé, “en attendant l’Hôpital d’Instruction des Armées d’Abidjan dont le projet de budget sera bientôt voté en Conseil des ministres, deux hôpitaux de grande capacité en finition à Abidjan et à Gagnoa sont d’ores et déjà destinés au Service de santé des Armées”.
D.K.
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