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L'express de Madagascar | Madagascar | 08/10/2010 | Lire l'article original
«Chaque jour, il y a au moins une personne qui entre en réanimation au service de Réanimation médicale et de toxicologie à cause d'un AVC», énumère le docteur Randria Rafenoharimanana, médecin assistant et praticien hospitalier auprès de ce service. Il évoque la maladie. «Il existe deux sortes d'AVC, la première, qui fait le plus de victimes chez la trentaine, c'est l'hémorragie. Il y a l'obstruction des veines. La malformation en est aussi une cause mais reste marginale. La cause la plus répandue à Madagascar, du moins chez les Tananariviens, est le stress. Et une certaine hygiène et diététique de vie». Ce médecin accuse aussi certains patients d'arrêter les traitements, à vie a priori, dès une amélioration. Dans cette maladie, les attaques sont assez imprévisibles, « je ne peux avancer de chiffres sur la mortalité », ajoute le médecin assistant.
Résignation
Concernant les soins, Ramarosandratana Jocelyn, responsable à la pharmacie
Ralison à Antanimena relate. «La gamme est assez complète, tous les médicaments
peuvent être trouvés à Madagascar. Les malades n'ont presque plus besoin d'importer
de l’extérieur».
Des matériels pointus comme le scanner facilite les diagnostics. « Il faut environ
300 000 ariary pour un examen au scanner », énonce Randria Rafenoharimanana.
Un constat qui marque l'existence d'un large marché généré par l'AVC. Le pharmacien
a constaté un regain d'achat en médicaments traitant l'hypertension depuis cinq
années. « Nous vendons en moyenne dix plaquettes de Captopril par jour », indique
t-il sur une fiche de vente du mois de juin. Dans ses calculs, il évoque que
les 30 à 50 ans constituent le quart de sa clientèle. Tout comme les « Magné
B6 » qui sont des médicaments anti-stress. Ramarosandratana Jocelyn ajoute,
«la tranche 18-20 ans compose les 5% des clients pour les médicaments».
Au fil des années, l'AVC a gagné la réputation de faucheur de tête. Et les proches
des malades comme Voahirana Rahanitriniony le savent. «Nous sommes conscients
que c'est une maladie tueuse. Nous demandons seulement au médecin traitant d'être
sincère au sujet de notre malade. Nous nous préparons par rapport à ce qu'il
déclare, que ce soit positif ou négatif», explique t-elle.
Maminirina Rado
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