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L'express de Madagascar | Madagascar | 25/10/2010 | Lire l'article original
« Nous sommes extrêmement préoccupés par la détérioration du système de santé et des autres services sociaux de base », signale le communiqué, rapportant les déclarations du Dr Céline Yvette Seignon-Kandissounon, représentant de l'OMS. Bruno Maes, représentant résident de l'Unicef, craint notamment l'éventualité d'un épuisement des stocks des médicaments essentiels, dans la mesure où, à l'entendre, un manque de commandes est enregistré.
Bruno Maes soulève également les problèmes rencontrés par les services spécialisés pour le traitement des cas de malnutrition sévère chez les enfants, ou encore la faiblesse de la capacité du pays à s'approvisionner en vaccins. Sans l'apport de l'Unicef qui, selon son représentant, « a dépensé 50% de plus sur les vaccins cette année, comparé aux dépenses de l'année dernière », Madagascar aurait ainsi été à court de vaccins cette année.
Budget réduit
La détérioration déplorée par le système des Nations unies se traduit également par une hausse de la mortalité maternelle. De 468 en 2003, celle-ci est de 498 pour 100 000 naissances vivantes en 2009. Le communiqué avance le chiffre de « neuf décès par jour des suites de complications liées à la grossesse et à l'accouchement », alors qu'il y a un an, les statistiques officielles des Nations unies faisaient encore état de huit décès par jour.
Selon le communiqué conjoint des diverses agences des Nations unies à Madagascar, cette situation est, entre autres, due à « la réduction entre 20 et 30% du budget affecté au secteur Santé par rapport au budget initial ». De 217 milliards dans la loi des finances initiale, celui-ci est passé à 188 milliards dans la loi des finances rectificative adoptée en septembre.
La diminution est de près de 29 milliards. Pour faire face aux problèmes, le représentant résident de l'Unicef appelle à « un recentrage des efforts et des investissements en matière de développement afin de répondre aux besoins urgents des enfants et des familles les plus pauvres et les plus désavantagées ».
L'Unicef, l'OMS et le Fnuap qui apportent un appui non négligeable, sinon le
plus important appui, à la réalisation de la SSME ciblent, cette fois, encore
« quatre millions de mères et d'enfants de moins de cinq ans, par le biais d'interventions
intégrées pouvant sauver des vies ».
Lova Rabary-Rakotondravony
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