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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 04/02/2011 | Lire l'article original
Les patients dont les reins ne fonctionnent plus, sont obligés de subir une intervention chirurgicale de ce genre. Elle a été rendue possible grâce au concours du professeur Alain Assounga, d'origine congolaise, résident en Afrique du Sud. « Nous avons choisi cette technique parce qu'elle est simple et ne dépend pas de l'électricité. Le but est d'améliorer les conditions du malade et d'épurer le sang par la voie de la cavité abdominale », a-t-il précisé.
D'après ses explications, la progression de l'insuffisance rénale est si lente, que les symptômes sont souvent imperceptibles au cours des premières années, car les reins s'adaptent et compensent leur perte de fonction.
« C'est un processus qui se déroule sur plusieurs mois et plusieurs années. L'intoxication se fait de manière progressive jusqu'au point où tous les organes n'arrivent plus à fonctionner, y compris le cerveau. Alors, le malade risque de rentrer dans le coma. Les patients ne prennent en général connaissance de leur problème de santé que lorsque leurs reins opèrent à moins de 25% de leur capacité normale », a indiqué le médecin.
Alain Assounga est venu au Congo sur invitation du directeur général du CHU, qui le sollicita lors de son séjour de travail en Afrique du Sud où il avait participé à la réunion de la Commission mixte Congo/Afrique du Sud. A l'issue des travaux, le CHU de Brazzaville avait alors signé un accord de partenariat avec l'hôpital académique de Pretoria.
Pendant son séjour à Brazzaville, Alain Assounga a travaillé avec une équipe de médecins du service de néphrologie. Grace à cette nouvelle méthode, ils ont pu sauver cinq malades souffrant d'insuffisance rénale chronique. Le directeur Ignace Ngakala a saisi l'opportunité pour demander à l'Etat congolais « le moment venu », de prendre en charge le traitement des malades. Cette méthode, a-t-il dit, est moins coûteuse que la précédente acquise en 1988.
« Le Congo n'a pas mis en place un budget pour supporter les charges récurrentes dues au fonctionnement des générateurs, évaluées à l'époque à 500 millions de Fcfa par mois », a-t-il poursuivi.
Yvette Reine Nzaba
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