Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'express de Madagascar | Madagascar | 05/02/2011 | Lire l'article original
Le principal avantage de cette réforme est l'accélération de prise de décision au niveau de l'hôpital. « Le problème fréquent dans les hôpitaux, notamment ceux qui sont éloignés de centre de décision, est le retard d'un ordre. Ainsi, si les matériels médicaux sont défaillants, le directeur doit entamer toute une procédure pour avoir une réponse. Alors que la mise en place d'un organe délibératif accélère la prise de décision », explique toujours Davida Ravoniarison. Le CA peut également concevoir, avec la direction exécutive, la mise en place d'une politique de développement suivant le contexte local. « Mais toute décision est sous contrôle du ministère de la Santé car l'hôpital offre un service public », précise John Razafimanjato, directeur du système hospitalier au sein du ministère de la Santé.
Le débat est ainsi lancé sur cette réforme de l'hôpital. « La création d'un CA constitue un signe de proximité du service sanitaire », affirme un directeur d'établissement hospitalier qui veut rester anonyme. Ce propos est justifié par la présence de personnes au niveau local et régional dans le CA. Celles-ci connaissent la réalité locale. « La collectivité locale décentralisée, les opérateurs économiques, un responsable du ministère de la Santé ainsi que des Finances et du Budget pourraient siéger comme membres du CA », informe Davida Ravoniarison.
Mais la priorité est ailleurs, pour le professionnel du métier sanitaire. « L'amélioration quantitative et qualitative du personnel et celle de l'équipement sanitaire constituent la priorité actuellement », confie un médecin travaillant dans un centre hospitalier universitaire qui veut, également, rester anonyme. La mise en place d'un fonds d'urgence a été également souhaitée par les usagers. « L'insuffisance d'argent pour acheter des médicaments d'urgence nous pose problème. Il faut que l'État crée une caisse pour la famille des patients pris au dépourvu dans le service des urgences », suggère Fidy Rasamiarisoa, père d'un enfant qui a dû patienter aux urgences, faute de moyens pour se prendre en charge.
Vonjy Radasimalala
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux