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Cameroon tribune | Cameroun | 21/02/2011 | Lire l'article original
Telle est, présentée en quelques chiffres, la 2e phase de la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus, lancée hier à Yaoundé par André Mama Fouda, ministre de la Santé publique. Une campagne qui se déroule grâce à une forte implication de la Cameroon Baptist Convention (CBC), qui a pu obtenir un don de ces vaccins. C’est ainsi qu’au lieu des 105 000 F requis sur le marché pour les trois doses nécessaires, les candidates à la vaccination ne débourseront que 4000 F.
Selon le Pr. Dooh Anderson Sama, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre le Cancer, et directeur général de l’HGOPY, la cible a été choisie en fonction des recommandations de l’OMS. « Le vaccin est préventif et ne peut avoir aucun effet si la maladie est déjà présente dans le corps. C’est pourquoi nous avons choisi des filles qui ne sont pas encore sexuellement actives, car le Papillomavirus humain, responsable du cancer du col de l’utérus est sexuellement transmissible », a-t-il expliqué. Et ce vaccin ne mettant pas à l’abri des autres cancers, le Minsanté a appelé les jeunes filles à éviter les comportements à risques, à avoir une alimentation saine et à rester toujours vigilantes.
Pour ne perturber ni les cours, ni le déroulement des autres vaccins, les jeunes filles concernées recevront leurs vaccins à la clinique d’adolescents au sein de l’HGOPY, le mercredi après-midi. Une fiche personnelle a d’ailleurs été confectionnée pour permettre le suivi de chacune des 2400 adolescentes attendues. Les autres filles (14-26 ans), pourront se rattraper, à condition de n’avoir jamais eu de rapports sexuels.
Rendue à sa deuxième phase, cette campagne qui a déjà eu lieu en mars 2010, a permis de protéger 1600 adolescentes même si seulement 70% d’entre elles sont allées jusqu’à la 3e dose. Mais déjà, les responsables de la CBC émettent le vœu de voir ce vaccin introduit dans la vaccination de routine. Un souhait qui a été entendu. Le Minsanté a, en effet, affirmé la volonté du gouvernement à mettre le maximum, sinon toutes les jeunes Camerounaises à l’abri de cette maladie qui tue 250 000 femmes dans le monde chaque année. Cela à travers la recherche des financements. Mais André Mama Fouda n’a pas oublié le dépistage qui donne des chances de survie, car dépisté tôt, le cancer peut être guéri, quel qu’il soit.
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