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Revue de presse de Santé tropicale

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Causes : une équipe franco-camerounaise à pied d’œuvre

Mutations | Cameroun | 25/05/2011 | Lire l'article original

D’après la recherche en cours, la salive de punaises aquatiques contiendrait des molécules protectrices contre cette plaie tropicale. Les chercheurs Laurent Marsollier et Sarah Eyangoh travaillent à ce propos dans les marais du Nyong (un cours d’eau du centre du Cameroun à une centaine de kilomètres au Sud de Yaoundé). C’est l’une des zones endémiques de l'ulcère de Buruli dans le pays. Si pour les chercheurs les punaises aquatiques piquent les jambes des habitués dudit fleuve, les pêcheurs notamment, des médecins rencontrés à Ayos constatent que les malades ont rarement été au contact de l’eau et que les pêcheurs ne sont presque pas atteints. Pour l’équipe du Dr Sarah Eyangoh, le bacille coloniserait en effet les glandes salivaires de ces insectes. Et serait ainsi transmis à l'homme lors de piqûres accidentelles (même si plusieurs autres modes de transmission sont plausibles). Or, les personnes les plus exposées aux piqûres se révèlent être les moins malades.

La piste de recherche en cours, a ouvert une perspective pour la caractérisation et le traitement d'une maladie très invalidante, présente dans plus de trente pays en zones tropicale et subtropicale. Connu depuis 1897, l'ulcère de Buruli (dénommé Buruli en référence à une explosion de cas dans les années 1960 dans le comté de Buruli, en Ouganda), se traduit chez les personnes infectées par la formation d'ulcères de grande dimension aux bras et aux jambes, destructeurs de la peau et des tissus mous. Il arrive que les os soient atteints, créant de très importantes déformations. En l'absence de traitement précoce, le malade risque d'être handicapé pour certaines fonctions, sans parler de la stigmatisation sociale due à l'aspect repoussant des lésions.
La prévalence de l'ulcère est particulièrement importante en Côte d'Ivoire (24 000 cas depuis 30 ans), au Ghana (plus de 11 000 cas depuis 1993), et l'on signale une recrudescence récente de la maladie en Australie, avec 72 cas en 2006. Au Cameroun des chiffres disponibles au mois de décembre 2010, font état de 5000 malades. Lees mêmes statistiques révèlent une progression de 250 cas dépistés chaque année.

L N

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