Selon le directeur de la Prévention au ministère de la Santé, El Hadji Mamadou Ndiaye, la Sav vise à sauver des vies en protégeant les enfants contre les maladies à prévention vaccinale comme la diphtérie, l’hépatite A et B, la rougeole, la pneumonie, la poliomyélite, la diarrhée à rotavirus et le tétanos grâce à la vaccination.

Célébrée cette année sur le thème : ‘Recenser et vacciner tous les enfants âgés de 0 à 11 mois’, la Sav se donne pour but ‘de renforcer les programmes de vaccination dans la région, en attirant l’attention du public sur l’importance de la vaccination pour la santé et le droit de tout un chacun d’être protégé contre les maladies évitables par la vaccination’, a déclaré le directeur de la Prévention. Selon lui, ces interventions auront pour objectif d’accélérer les progrès vers l’atteinte de l’Objectif du millénaire pour le développement lié à la réduction de la mortalité infantile (Omd 4) de deux quarts entre 2000 et 2015. Car, d’après lui, en 2010, six pays seulement de la Région africaine étaient en voie d’atteindre l’Omd 4. La pauvreté ou l’accès inadéquat aux services de vaccination expliquent, en grande partie, cette lenteur alors que la vaccination est l’une des interventions de santé publique ayant un bon rapport coût/efficacité et qui est largement reconnue comme étant cruciale pour atteindre l’Omd 4. ‘La vaccination est l’intervention de choix, non seulement parce qu’elle protège des maladies évitables par la vaccination, mais parce qu’elle sert de plateforme à d’autres interventions telles que la supplémentation en vitamine A, la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour se protéger contre le paludisme, et les médicaments contre les vers intestinaux entre autres’, a ajouté El hadji Mamadou Ndiaye.

Pour sa part le représentant de l’Oms, le Docteur Bâ, estime qu’avec un fort leadership gouvernemental et une collaboration effective entre l’Oms, l’Unicef et d’autres partenaires clés, y compris les organismes de coopération bilatérale et multilatérale, les organisations non gouvernementales, la société civile, la Semaine africaine de la vaccination devrait contribuer avec succès à la réduction de la morbidité et de la mortalité infantiles dans la région. ‘L'heure est donc désormais à la mobilisation des énergies et de toutes les stratégies de prévention susceptibles d'enrayer ces fléaux au Sénégal’, a déclaré le représentant de l’Oms. Selon le Dr Bâ, la semaine de vaccination qui s'adresse plus particulièrement aux femmes enceintes et aux enfants de moins d'un an se déroule simultanément dans d'autres zones du monde, en Europe, en Asie et en Amérique.

Paule Kadja TRAORE

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