Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Faible préoccupation pour la vue

L'express de Madagascar | Madagascar | 21/10/2011 | Lire l'article original

La prise en charge des malvoyants est une équation facile à Madagascar. Mais la volonté à différents niveaux manque. Chaque année, 8 000 personnes sont opérées de la cataracte , par le biais des oeuvres sociales et dans les hôpitaux. « Un ophtalmologue équipé, peut faire pourtant 500 opérations de cataracte chaque année. Les 50 ophtalmologues à Madagascar peuvent ainsi opérer les 20 000 malvoyants de cataracte, chaque année et consulter des centaines de patients.

Face à une telle situation, nous sommes au chômage technique », a annoncé Henry Ebong Nkumbe, ophtalmologue et coordonnateur de Christoffel Blindenmission (Cbm) à Madagascar, hier à l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andria­navalona , lors de la présentation du partenariat entre le Cbm et le producteur du film « Tsindry aloka » pour une sensibilisation sur l'importance de la vue et pour marquer la célébration du mois de la vue.

Nombreux obstacles

Mis à part le manque de volonté, les causes de cet écart sont nombreuses. « La méconnaissance des malades, notamment les paysans, de l'existence d'un remède pour la vue, constituent un obstacle pour les soigner convenablement. Mais la difficulté d'accès au centre de santé ne favorise pas non plus les soins », ajoute Henry Ebong Nkumbe. Selon un ophtalmologue de la capitale voulant garder l'anonymat, le fond du problème relève toujours des moyens financiers et de la volonté politique. « Un médecin spécialiste veut d'abord rentabiliser ses années d'études, avant de penser à une œuvre sociale. Ainsi, il revient à l'État de prendre une initiative pour organiser une campagne d’allègement des coûts de soin de sa population », confie l'ophtalmologue.
Henry Ebong Nkumbe présente pourtant une équation simple pour soigner les malvoyants, sans passer par les bailleurs de fonds classiques. « Il suffit d'organiser une grande campagne dans chaque district ou région et de rassembler des patients pour avoir un bénéfice net. Si un ophtalmologue achète le collyre à 3000 ariary, il peut le revendre à 4000 ariary. Sur 300 patients, celui-ci pourrait alors gagner, au moins trois millions d'ariary », conclut le coordonateur du Cbm.

Vonjy Radasimalala

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la lettre d'informations de Santé tropicale. Inscriptions


Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

img_produit

encart_diam_biogaran
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_aldounion
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !