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Dr Martine Tchuem Tchuenté : le stress est l'un des facteurs de l'Avc

Mutations | Cameroun | 26/10/2011 | Lire l'article original

Selon la cardiologue, on n’en guérit pas complètement. Qu'appelle-t-on Avc ?

Les Avc sont des accidents vasculaires cérébraux qui peuvent être d'origine isthémique ou hémorragique. L'isthémie est un défaut de passage de sang à un moment donné au niveau du cerveau, et l'hémorragie est un saignement qui a lieu dans le cerveau et qui provoque la paralysie. Donc, un patient qui fait un Avc se trouve paralysé soit partiellement, soit totalement.

Qu'est-ce qui provoque ces accidents ?

L'hypertension est la première cause dans notre pays. Ensuite, le diabète, le stress, l'hypercholestérolémie, c'est-à-dire l'excès de graisse dans le sang. Il y a des Avc qui peuvent être aussi secondaires à une pathologie comme le vih. Les causes sont nombreuses.

Est-ce à dire que tout le monde peut faire un Avc…

Non. Il y a des facteurs de risques cardiovasculaires qui exposent le patient à faire un Avc. On a par exemple le tabac; l'obésité; le diabète; la consommation excessive de sel qui, indirectement, fait monter la tension artérielle; la sédentarité: C'est-à-dire qu'un patient sédentaire fera plus facilement un Avc qu'un autre; l'hérédité. S'il y a des antécédents d'hypertension ou de diabète dans la famille, on est plus exposé qu'un patient qui n'a pas ces antécédents.

Y a t-il des mesures à prendre pour éviter la maladie ?

La prévention. Cette prévention passe par la diminution des facteurs de risques cardiovasculaires. Donc, on devra limiter la consommation excessive de sucre, de sel ; faire une activité physique régulière - le sport - à condition qu'on ait fait un bilan cardiovasculaire au préalable. Si on a un parent direct qui est déjà hypertendu ou diabétique, on devra renforcer la prévention de ces facteurs de risques puisqu'on est déjà un facteur à haut risque.

Existe-t-il un traitement approprié ?

Oui, mais le traitement est très difficile. En général, il est rare que le patient récupère complètement. Quand on est déjà paralysé, le membre est, entre «affaibli, voire impotent». C'est très démoralisant, raison pour laquelle on travaille très souvent avec le psychologue ou le thérapeute. On donne des traitements au patient pour baisser sa tension, mais surtout pour empêcher que l'Avc ne revienne parce qu'il peut y avoir plusieurs épisodes d'Avc. On lui donne aussi des oxynateurs du cerveau.

On observe comme une "épidémie" d'Avc au Cameroun ces dernières années. Qu'est-ce qui peut expliquer cela d'après vous ?

C'est plutôt une recrudescence de la maladie. Elle est en train de devenir un fléau dans notre pays parce qu'on vit de plus en plus comme en Europe : on mange de moins en moins de fruits et légumes, on a tendance à manger des féculents. Parfois, on ne mange pas le midi, essentiellement le soir. Je pense que le fléau, si on peut l'appeler ainsi, est dû aussi à la présence dans notre pays, de spécialistes capables de détecter la maladie. A l'hôpital central où j'exerce, on peut dire qu'il y a à peu près 30% de lits en cardiologie occupés par des patients atteints d'Avc. Le pourcentage doit être plus élevé en neurologie.

Propos recueillis par Patricia Ngo Ngouem

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