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Cameroon tribune | Cameroun | 30/10/2011 | Lire l'article original
Le taux de mortalité maternelle serait passé de 430 à 669 décès pour 100.000 naissances vivantes entre 1998 et 2004. La mortalité infanto-juvénile est restée plus ou moins stable à 144 pour 1.000 en 2004 contre 151 pour 1.000 en 1998. Ces chiffres font monter l’Etat au créneau, avec la collaboration de cinq agences du système des Nations unies, à savoir : l’UNFPA, l’Unicef, l’OMS, la Banque mondiale et l’Onusida. Vendredi dernier à Yaoundé, ces organismes et le gouvernement camerounais, représenté par le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda, ont procédé à la signature d’un programme conjoint appuyant la mise en œuvre de la Campagne d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique (Carmma).
Le 8 mai 2010, le Cameroun a lancé officiellement la Carmma, rejoignant ainsi une dizaine de pays africains. Après ce lancement, un groupe de travail restreint, composé des ministres de la Santé publique et de la Promotion de la Femme et de la Famille, accompagnés des représentants des organisations des Nations unies, auxquels se sont joints des partenaires bilatéraux, ont identifié les actions à haut impact, afin de proposer une base solide devant constituer le socle de la Carmma au Cameroun. Selon le représentant du Pnud au Cameroun, Michel Balima, « ce processus de consultations a abouti à la finalisation du Plan stratégique de la Carmma. Sous la tutelle du Minsanté, ce plan national sert maintenant en tant que stratégie pour tous les acteurs engagés dans l’amélioration de la santé maternelle et néonatale. »
Renforcer le système de santé en général et atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en santé d’ici 2015, restent une priorité, et la Carmma s’inscrit dans cette bataille. D’après André Mama Fouda, de nombreuses difficultés se dressent encore sur leur chemin. « Il existe une insuffisance qualitative et quantitative des ressources humaines en santé de reproduction. L’inégal accès aux soins de qualité entre les zones urbaines et les zones rurales », a cité le Minsanté. A cela se greffe l’obstacle des fonds à réunir. Cette campagne s’étale sur trois ans et son budget estimatif est de 30 milliards de F. Jusque-là, « 6 milliards ont été mobilisés. Boucler la mise en commun des fonds reste un problème prioritaire », a révélé le Minsanté. Néanmoins, dans le cadre de la Carmma, certaines activités ont déjà été produites, et quelques résultats réalisés. Notamment la formation des formateurs pour les écoles de sages-femmes, la réhabilitation et l’équipement des écoles, le démarrage effectif de huit écoles de sages-femmes.
Monica NKODO
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