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Cameroon tribune | Cameroun | 22/11/2011 | Lire l'article original
« Onusida est d’ailleurs le partenaire majeur des Synergies africaines dans le cadre du renforcement de la lutte contre la transmission mère-enfant du Vih/sida et de la réduction de la mortalité maternelle et infantile », précise le secrétaire exécutif, pour qui le protocole d’accord de partenariat signé hier à Yaoundé entre les deux organismes, « n’est que le renouvellement et le renforcement du partenariat déjà existant ». La signature en question s’est faite au Centre de production de la Crtv à Mballa II, à l’issue d’une table ronde organisée par les deux signataires. Et ce, dans le cadre de la semaine camerounaise de lutte contre le sida qui aura lieu du 24 au 30 novembre prochain, en prélude à la Journée mondiale contre le sida prévue le 1er décembre prochain. La table ronde en question portait sur « l’Elimination de la transmission mère-enfant du Vih et la réduction de la mortalité maternelle et infantile : enjeux et perspectives ».
Dans le panel, outre Jean Stéphane Biatcha de Synergies africaines, Mamadou Sakho de Onusida, Alain Sibenaler du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) et la gynécologue Ernestine Gwet-Bell, entre autres. Durant une heure de débats, l’on a appris que seulement 34% de femmes enceintes fréquentent les services de santé. Conséquence, une femme meurt toutes les deux heures au Cameroun des suites d’une complication d’accouchement. Sans compter que cette situation entretient la transmission du Vih/sida de la mère infectée à son nouveau-né. Pourtant, selon Mamadou Sakho, « le Cameroun fait partie des pays africains qui font le plus d’effort dans la lutte contre le sida. Le problème ici, c’est au niveau des populations elles-mêmes ». Il cite, par exemple, les contraintes socio-culturelles qui font que les femmes enceintes ne vont pas en consultation prénatale alors que les centres de santé sont disponibles et de plus en plus proches des populations. Pour sa part, Alain Sibenaler affirme que la transmission mère-enfant du Vih est « un problème de développement ». Il salue alors la présence de certains membres du gouvernement à l’enregistrement de cette table ronde, preuve que la problématique va au-delà du ministère de la Santé publique.
En dernier ressort, tous les panélistes ont affirmé que le problème de l’élimination de la transmission mère-enfant du Vih et la réduction de la mortalité maternelle et infantile n’est pas au niveau du financement, mais de l’utilisation de cet argent. Il faut donc insister sur la sensibilisation, notamment en zone rurale pour que l’information passe davantage.
Félicité BAHANE N
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