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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 05/12/2011 | Lire l'article original
« Nous ne laissons pas tomber notre programme initial de lutte contre le Sida, mais nous pensons qu’il y a beaucoup de ressources dans le VIH, alors qu’à côté, des milliers de femmes meurent en couche et des enfants meurent avant leur premier anniversaire. Ces drames ont besoin que l’on s’y penche », explique le directeur exécutif de l’Aimas, M. Goussou Koudou Lazare. En effet, malgré les nombreuses interventions, en Côte d’Ivoire, sur 100 000 naissances vivantes, 543 décès maternels sont enregistrés par an, soit deux femmes qui meurent toutes les trois heures des suites de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. L’insuffisance de la prise en charge des soins de la mère, du nouveau-né et de l’enfant mais surtout une fécondité non planifiée engendrant des grossesses à risques, constituent les causes majeures de ces décès maternels et infantiles. A cela, il faut adjoindre la faible utilisation des services de planification familiale avec un taux de prévalence contraceptive de 10% en 1998 devant les importants besoins non satisfaits. Cette situation s’est aggravée par la crise socio-politique qui a causé la rupture de l’offre des services de planification familiale, surtout dans les zones centre, nord et ouest. Pour appuyer les initiatives déjà existantes et pilotées par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, l’Aibef et les ONG spécialisées, l’Aimas, bénéficiant de l’appui financier de la coopération allemande, met en œuvre un programme de planification familiale et de prévention du VIH dont la troisième phase est en cours. D’où ce feuilleton qui est l’épine dorsale de cette nouvelle politique de sensibilisation développement à l’Aimas. «Il faut que les gens comprennent tous les dangers qu’il y a dans les grossesses non désirées, car il y a un espacement convenable à respecter. C’est pourquoi donc nous voulons agir sur les comportements. Que la prise de conscience s’opère véritablement», conseille M. Goussou Koudou. Dans cette campagne, il entend impliquer tous les partenaires, notamment les leaders religieux, communautaires,
«Parce qu’il s’agit de protéger la vie des femmes et des enfants».
Germaine Boni
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