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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé maternelle et infantile au Burkina : les méthodes contraceptives, une des voies pour l’atteinte des OMD

Sidwaya | Burkina Faso | 06/12/2011 | Lire l'article original

En marge de la 6e conférence africaine sur la population, l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) a organisé le lundi 5 décembre 2011, un atelier de diffusion de l’étude sur les « Avantages de la satisfaction des besoins en contraception au Burkina Faso ».C’est une étude qui décrit l’état actuel de la planification familiale et met en évidence les avantages au plan sanitaire, social et économique à investir dans ce domaine dans le pays.

« Chaque année 87 000 femmes burkinabè qui ont des grossesses non planifiées subissent un avortement et environ 43% d’entre elles souffrent de complications assez grave pour exiger des soins en établissement ». C’est ce qui ressort du rapport intitulé « Avantages de la satisfaction des besoins en contraception au Burkina Faso », publié par l’Institut Guttmacher et l’Institut de recherches en sciences de la Santé (IRSS). La présentation des résultats du rapport s‘est faite le lundi 5 décembre 2011 en présence des experts, des partenaires techniques et financiers de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et du ministère de la Santé. En effet, selon le rapport présenté par Dr Danielle Yugbaré/Bélemsaga, le faible taux d’utilisation de contraceptifs modernes et le taux de grossesse non planifiée ont des conséquences négatives sur les femmes, les familles et le système national de santé au Burkina Faso. Plus de 64% des femmes ont un besoin non satisfait de contraceptifs modernes. Elles sont près de 70% à vouloir différer une naissance à deux ans, pendant que 29% ne veulent plus d’enfants. Pourtant, elles restent nombreuses à ignorer ou ne pas avoir les moyens dont elles ont besoin pour protéger leur santé reproductive. D’où l’existence d’un taux élevé de mortalité maternelle (3600 femmes en meurent chaque année) ou le recours à l’avortement clandestin. Et environ 25% d’entre elles ne voulaient pas tomber enceinte. Au regard de ce constat amer, des mesures urgentes s’imposent.

De la nécessité d’utiliser des contraceptifs

Le rapport stipule que si les besoins de contraceptifs modernes étaient pleinement satisfaits, les résultats seraient significatifs et encourageants. Il y aurait une réduction du taux de naissances non planifiée et d’avortements dangereux de 85-87%. Le nombre de mortalités liées à la maternité diminuerait de 700 par an. Elargir des services de contraceptions confère des avantages substantiels pour les femmes, leur famille et la société toute entière. Aussi, si cette situation venait à changer, le Burkina Faso pourrait faire économie dans les dépenses sur la santé maternelle et néonatale.
Par exemple 8 milliards de FCFA pourraient être économisés grâce à la satisfaction de moitié les besoins en contraceptifs modernes et 15 milliards de FCFA en cas de satisfaction de tous les besoins non satisfaits. L’argent ainsi engrangé peut être investi dans d’autres domaines. En facilitant l’accès des femmes au service de contraceptions et en leur apportant une aide à avoir des enfants de bonne santé, certains Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) pourraient être atteints à savoir la réduction de la mortalité infantile, l’amélioration de la santé maternelle et la lutte contre le VIH/SIDA au Burkina Faso. Cela pourrait aussi influencer l’atteinte des autres OMD. Dans le message du président national de l’ABBEF, Ibrahiman Sakandé livré par le secrétaire général national, Donatien Ouédraogo, il ressort « Qu’il est urgent d’investir dans la planification familiale parce qu’elle est pour des pays comme les nôtres avec des ressources limitées, l’une des stratégies la moins coûteuses et la plus efficace pour réduire la mortalité maternelle et infantile, et impulser la croissance économique ». C’est un défi que notre pays doit relever car ayant l’un des taux de fécondité le plus élevé en Afrique avec 6,5 enfants par femme a-t-il poursuivi. Par ailleurs M. Donatien Ouédraogo a souligné que sa structure, qui mène des actions de plaidoyer pour la reconnaissance de la planification comme stratégie de développement, se sent réconfortée par rapport aux résultats de l’étude. Le Dr Danielle Yugbaré/Belemsaga coauteur du rapport, a quant à elle, indiqué que « la planification familiale est un investissement qui peut véritablement transformer l’avenir d’une nation ». Les participants ont salué l’existence de la présente étude. Elle contribue à faire un meilleur état de santé des femmes burkinabè et leurs familles en démontrant les avantages à tirer des services de contraception. Elle reste un document de référence pour les décideurs dans la conception des projets relatifs à la problématique de la planification au Burkina Faso. Toutefois, ils ont estimé que des améliorations devront être faites. Il s’agit entre autres de la rendre plus accessible à la majorité des Burkinabè.

Habibata WARA
Sandrine GOUBA

(Stagiaire)

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