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Revue de presse de Santé tropicale

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Traitement du fibrome utérin : la technique de l'embolisation désormais une réalité en Côte d'Ivoire

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 05/03/2012 | Lire l'article original

La Côte d’Ivoire vient de se distinguer par l’acquisition d’une nouvelle compétence en matière de traitement des fibromes utérins : l’embolisation des fibromes utérins (Efu). Une technique révolutionnaire qui permet aujourd'hui d'éliminer les fibromes sans aucune chirurgie. Si cette opération a déjà cours en occident, elle n’était pas encore pratiquée en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui c’est chose faite avec le Pr. Yapo Paulette du service de neurologie du Chu de Treichville, la première spécialiste ivoirienne. Retour sur le fibrome utérin, cette maladie qui touche une femme africaine sur trois une fois le cap du milieu de la trentaine franchi. Le fibrome utérin : qu’est-ce que c’est ?

Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes (non cancéreuses) qui s’installent sur la paroi de l’utérus de façon isolée ou en groupe. Ils apparaissent généralement chez les femmes après l’âge de 30 ans. Leur taille peut varier de la grosseur d’un pois à celle d’un pamplemousse, voire davantage. Dans la majorité des cas, les fibromes n’entraînent aucun symptôme. Ils ne sont pas dangereux, car ils ne se transforment qu’exceptionnellement en tumeur cancéreuse. Cependant, ils peuvent parfois être très gênants et provoquer des saignements menstruels abondants, toutes sortes de douleurs et des envies fréquentes d’uriner. De plus, les fibromes occasionnent parfois des problèmes de fertilité.

L’on connaît mal la cause des fibromes. Leur existence est probablement le résultat d’un ensemble de facteurs génétiques, hormonaux et environnementaux. Il semble que le fibrome ait pour origine une seule cellule de la paroi utérine qui subit une mutation génétique et commence à se multiplier de façon incontrôlée. Par la suite, les oestrogènes (hormones féminines) agissent sur ce fibrome et stimulent sa croissance. L’hérédité semble aussi jouer un grand rôle. Si une mère a eu un fibrome, sa fille en a souvent.

Bien que la cause des fibromes demeure inconnue, les femmes physiquement actives y seraient moins sujettes que les femmes sédentaires ou obèses. On sait que le gras corporel est producteur d’œstrogènes et que ces hormones contribuent à la croissance des fibromes. Faire de l’exercice et maintenir un poids santé pourraient donc assurer une certaine protection.

Un taux élevé d’œstrogènes dans l’organisme accélère la croissance des fibromes. Le fait d’être enceinte, de prendre des contraceptifs oraux ou de suivre une hormonothérapie augmente la présence d’œstrogènes dans l’organisme. Paradoxalement, des études cliniques ont montré que les fibromes n’augmentent pas pendant la grossesse. Cependant, de 2 % à 4 % des femmes enceintes ont un fibrome qui se révèle pendant la grossesse.

La plupart des fibromes utérins passent inaperçus et n’ont pas de conséquences sur la santé. Mais dans certains cas, des complications peuvent y être associées et se traduire par des hémorragies. Les fibromes peuvent entraîner une anémie s’ils s’accompagnent d’abondantes pertes de sang et une baisse de la fertilité. La plupart des femmes ayant des fibromes sont fertiles et vivent des grossesses tout à fait normales. Néanmoins, un fibrome de taille imposante peut diminuer la fertilité en bloquant les trompes de Fallope ou en empêchant la nidation de l’embryon. Les femmes enceintes qui ont des fibromes courent davantage de risques de faire une fausse couche et d’accoucher prématurément. Ce risque dépend toutefois de la taille et de la localisation du fibrome dans l’utérus. Si le fibrome est volumineux, il peut comprimer la vessie, le rectum ou les uretères, qui sont les canaux qui relient les reins à la vessie. Cela peut être source de douleurs et de complications parfois graves (rétention d’urine ou constipation).

Symptômes du fibrome utérin

Environ 30 % des fibromes utérins entraînent des symptômes. Ceux-ci varient selon la taille des fibromes, leur type, leur nombre et leur localisation.

  • Des saignements menstruels abondants et prolongés (ménorragie).
  • Des douleurs dans le ventre ou au bas du dos.
  • Une envie fréquente d’uriner (si le fibrome exerce une pression sur la vessie).
  • Une distorsion ou un gonflement du bas-ventre.
  • Des douleurs durant les relations sexuelles.
  • Une infertilité ou des fausses couches répétées.
  • Une constipation (si le fibrome comprime le gros intestin ou le rectum).

Pour se développer, les fibromes ont besoin de sang. Et ce sont de petites artères situées au niveau de l’utérus qui se chargent d’en injecter. D’où l’embolisation de celles-ci afin de venir à bout du fibrome. En quoi consiste cette opération ?

La technique de l’embolisation des fibromes utérins (Efu)

L’Efu est une technique ayant pour but d'obstruer totalement l’artère utérine, en vue de l’empêcher de « nourrir » les fibromes en leur apportant le sang nécessaire à leur évolution. En effet, l'arrêt d'apport sanguin entraîne automatiquement l’assèchement des fibromes qui finissent par mourir. Car, les petites artères qui irriguent le fibrome sont « asphyxiées ». Ne l’alimentant plus, les fibromes s’assèchent donc, rétrécissent puis meurent.

La technique est relativement simple à comprendre mais nécessite l’expérience du radiologue habitué à les repérer parmi les nombreuses artères de l’organisme.

L’Efu est une opération qui s'effectue sous anesthésie locale et ne dure pas plus d’une heure. Une hospitalisation de 24 heures est généralement nécessaire. La patiente effectuera un examen radiologique (Irm) de contrôle environ 15 jours plus tard. Et sera revue en consultation un mois après l’intervention avec le résultat d’Irm.

Ghislaine ATTA

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