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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 22/03/2012 | Lire l'article original
Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé, OMS, un tiers de la population mondiale est aujourd’hui infecté par le bacille tuberculeux. Voilà pourquoi, le partenariat Halte à la tuberculose, réseau d’organisations et de pays qui luttent contre cette maladie, organise la Journée mondiale de la tuberculose pour montrer l’ampleur de l’épidémie et présenter les moyens de prévention et de traitement. Pour cette année, la journée permet aux habitants du monde entier de lancer personnellement un appel pour qu’il soit mis fin à la tuberculose de leur vivant. Les enfants d’aujourd’hui, les hommes et les femmes devraient envisager tous, de leur vivant, un monde où plus personne ne tomberait malade de la tuberculose, ni ne mourait de la tuberculose. En ce moment où les efforts se multiplient à travers le monde pour mettre fin à ce fléau, il est inexcusable que l’on puisse mourir de la tuberculose aujourd’hui, alors que la maladie peut être dépistée et soignée pour la modeste somme de US $100 dans la plupart des pays. D’ailleurs en RDC, grâce à des partenariats, le traitement est quasiment gratuit.
A l’occasion de cette journée, le partenariat «Halte à la tuberculose» lance un appel vibrant aux responsables politiques afin qu’ils puissent placer la maladie au centre de leurs préoccupations. «Nos responsables politiques doivent nous entendre. Songez, combien sont limitées les sommes que le monde dépense pour la tuberculose par comparaison à d’autres priorités. Les cinq pays ayant les budgets militaires les plus élevés au monde dépensent à eux seuls 1000 milliards de dollars par an pour leur défense. Seul 0,3% de ce montant suffirait pour combler le déficit financier annuel du Plan mondial Halte à la tuberculose 2011-2015 – permettant à des millions de personnes de recevoir un traitement antituberculeux de qualité et à la recherche indispensable sur la tuberculose de progresser».
Pour le partenariat «Halte à la tuberculose», les responsables politiques doivent penser aux individus d’abord. Car, il est difficile d’atteindre l’objectif d’un monde sans tuberculose tant que les personnes touchées par la maladie ne seront pas «au cœur de notre travail» ; et tant qu’elles n’auront pas prise sur la maladie en participant activement aux décisions en matière de traitement et de soins.
Il convient de souligner que la Journée mondiale de la tuberculose a pour but de faire mieux connaître l’épidémie mondiale de tuberculose et les efforts entrepris pour éliminer la maladie. Célébrée le 24 mars de chaque année, cette journée commémore la présentation par le Dr Robert Koch à un groupe de médecins, en 1882 à Berlin, de sa découverte du bacille de la tuberculose, qui a marqué le début des efforts entrepris pour diagnostiquer et traiter la maladie.
Par Raymonde Senga Kosi
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