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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 29/03/2012 | Lire l'article original
Les équipes techniques mises en place pour la circonstance travaillent normalement. « Les événements du 4 mars sont intervenus alors que le pays est en situation d'épidémie de choléra qui n'a pas encore été enrayée, et de la poussée des cas de rougeole. C'est la raison pour laquelle, à la faveur de cette crise, nous avons renforcé nos activités de surveillance épidémiologique au niveau des quartiers et des sites, afin de s'assurer si la promiscuité, les questions d'hygiène et autres aspects pouvaient favoriser la progression du choléra », a-t-il indiqué.
Auparavant, selon l'AFP, le représentant de l'OMS au Congo, le Dr Youssouf Gamatié, avait déjà signalé une dizaine de cas de choléra dans les lieux d'accueil des sinistrés. « La situation dans les sites d'hébergement provisoire des sinistrés a évolué défavorablement et nous faisons actuellement face à une dizaine de cas de choléra », a-t-il déclaré.
Quelques sinistrés abordés par notre confrère de l'AFP ont donné leur témoignage. « On est en train de brûler certains matelas parce que le cholera sévit désormais au site de la Cathédrale. Les occupants craignent les décès des enfants. La maladie tue vite », a relaté Trésor Ngolo, âgé de 30 ans. « Nos conditions de vie sont très défavorables : il y a trop de poubelles autour de nous et les latrines et les douches sont très sales », a déploré pour sa part Patrice Obambi, 43 ans.
Roger Ngombé
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