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La gazette de la grande île | Madagascar | 07/05/2012 | Lire l'article original
D'après les statistiques, la grande pluviométrie dans la région du Sud-Est explique cette situation. Dans cette région également, on a u recenser 10.504 cas depuis janvier. Dans le Sud-Est de la Grande île, le paludisme a déjà tué 26 personnes. Alors qu’en 2011, le ministère de tutelle enregistre 862 cas de paluisme au mois de janvier de l’année dernière, ce chiffre a largement doublé. Il est passé àn 1 908 cas pour la même période. Les cas de paludisme ont largement augmenté durant les premiers mois de cette année. La même situation a été observée à Brickaville, district constitué de dix-sept communes rurales et urbaines « 2 004 cas de paludisme ont été constatés en mars 2012 contre 555 et le taux de mortalité est passé de 1,9% entre janvier et mars 2011 à 2,6 durant la même période en 2012 ». Le nombre de patients a doublé, voire multiplié par huit dans certains districts de ces deux régions
Le programme national de lutte contre le paludisme débloque 103 000 000 de dollars environ 78 millions d’€) pour lutter contre cette épidémie. Ce fonds sera alloué surtout pour subvenir aux besoins matériels et techniques pour cette année. A Madagascar où l’on recense 300.000 cas de paludisme chaque année. Et dans l’ensemble, un progrès en matière de lutte contre le paludisme a été constaté en Afrique durant les dernières années. Mais comme dans d’autres pays africains, 30% des consultations médicales et hospitalisation des enfants de moins de 5 ans ont pour cause le paludisme, En effet, les résultats des efforts menés s’avéraient être encouragent durant une certaine période. L’épidémie a fait 428 morts sur les 3.721décès enregistrés en dans les centres hospitaliers de l’île. Ce nombre a diminué à 276 sur 2.830 enregistrés en 2008 et à 173 sur 2.754 décès en 2009. Le paludisme qui fait état d’une dépense budgétaire de plus de 27 000 Ariary par an par personne et occasionne une perte de trois jours de travail annuel tant pour la famille que pour les sociétés. Le coût supporté par le pays atteindrait une cinquantaine de millions de dollar par an : traitement, absentéisme (école et lieu de travail), conséquences sur la productivité
Le pays avance bien dans la lutte, mais l’objectif n’est pas encore atteint car parmi les résultats attendus. Le plan national de lutte en cours de finalisation prévoit d’atteindre le zéro décès en 2017. Pour cela, au moins 60% des femmes enceintes devraient bénéficier du traitement préventif intermittent, au moins 60% des groupes vulnérables (femmes enceintes et enfants de moins de cinq ans) Il faudrait que 95% des ménages dans les districts ciblés par des campagnes de sensibilisation possèdent au moins deux moustiquaires et que 85% des ménages les utilisent toutes les nuits durant toute l'année.
NIR
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