C’est par ces mots que le président du Conseil d’administration de la Mutuelle de santé urbaine « Laafi baoré » (MSU-LB), Marcel Zanté, a résumé le bilan 2011 de la structure. Il a fait savoir que 452 cas de maladies ont été traités en 2011 pour une consommation de soins de 2 678 232 FCFA. Dans le souci de rapprocher davantage ses bénéficiaires de formations sanitaires, M.Zanté a indiqué que le Conseil d’administration a en projet pour 2012 la négociation et la signature de nouvelles conventions avec un certain nombre de structures identifié parmi lesquelles le CMA Paul VI, l’hôpital pédiatrique Charles-de-Gaulle, etc. Il a également souligné une importante adhésion de nouveaux bénéficiaires durant l’année 2011. « 363 nouveaux bénéficiaires ont été enregistrés dont 176 adhérents en 2011 », a-t-il ajouté. Toutefois, M. Zanté a signalé quelques difficultés qui ont entravé le fonctionnement de la mutuelle. « En effet, notre ordinateur sur lequel est installé le logiciel Edigraph classic pour impression des cartes de membres est tombé en panne pendant au moins deux mois. Dans le même temps, l’imprimante d’impression de ces mêmes cartes ne fonctionnait plus normalement », a-t-il déploré. Il a aussi précisé que certaines formations sanitaires accumulent les factures d’une année, voire deux et exigent le remboursement total dans un délai immédiat. Ce qui complique souvent la tâche de la structure. Néanmoins, l’espoir est permis car la MSU-LB espère bénéficier davantage de moyens financiers à travers le projet d’inscription des indigents par l’Etat à travers le ministère en charge de l’Action sociale et l’affiliation des réfugiés vivant à Ouagadougou. La MSU-LB a été créée le 30 juin 2006 et a été lancée officiellement le 23 février 2007, par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale d’alors. Elle ne couvre pour le moment que la commune de Ouagadougou mais a pour ambition d’ici à l’horizon 2020, d’être présente dans les principaux centres urbains du Burkina Faso et de continuer à fonctionner selon les normes caractérisées par une gestion solidaire, saine et participative.

Raphaël KAFANDO

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