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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé publique - Docteur Saliou Diop, directeur du centre national de transfusion sanguine : «Nous avons des drépanocytaires ‘SS’ qui ont plus de 60 ans»

Walfadjri | Sénégal | 22/06/2012 | Lire l'article original

La drépanocytose n’est plus une fatalité en soi. Grâce à l’amélioration qualitative de la prise en charge de la maladie, celle-ci n’est plus synonyme de «mort précoce». On peut ainsi devenir «papi drépanocytaire» de la forme la plus grave, selon les spécialistes. Il y a quelques années, la drépanocytose était considérée comme une maladie de l’enfant, parce qu’il n’était pas rare que les patients n’atteignent, malheureusement, pas l’âge adulte. La prise en charge n’était pas encore développée. Tout ceci semble aujourd’hui révolu.

Selon le directeur du Centre national de transfusion sanguine (Cnts), le docteur Saliou Diop, avec l’amélioration qualitative de la prise en charge, les drépanocytaires peuvent avoir une vie prolongée. Et dans les services où les adultes sont suivis, il y a des drépanocytaires. «Nous avons dans nos populations des drépanocytaires ‘SS’ qui ont plus de 60 ans», révèle le Dr Diop, s’exprimant à l’occasion de la Journée mondiale de la drépanocytose célébrée mardi dernier. Des propos viennent effacer cette vérité antérieure qui conférait au drépanocytaire «SS» une espérance de vie égale ou inférieure à 35 ans.

Le seul souci pour ces derniers, c’est qu’ils vont, toutefois, nécessiter une prise en charge assez spécifique dans la mesure où ils font des «complications chroniques». Ce sont des patients qui vont faire plus d’insuffisance rénale, plus de complications cardiovasculaires, et leurs os commencent à se nécroser. Tout ceci fait de la drépanocytose une maladie où l’installation de ces complications chroniques fait intervenir d’autres spécialistes. Aujourd’hui, ce sont surtout les spécialistes de maladies du sang qui s’occupent de la drépanocytose jusqu’à un certain âge. Mais à partir de la vingtaine, il y a d’autres spécialistes qui interviennent, notamment des orthopédistes, des néphrologues, des cardiologues, etc.

Des types de problèmes qu’il faut prendre en compte ; ce qui rend difficile l’évaluation du coût de la prise en charge. «Le coût dont on vous parle, c’est le coût du suivi. Mais chez les adultes, les complications chroniques qui s’installent ont un coût encore beaucoup plus important. Avec la nécrose de la tête du fémur de l’os de la hanche, pour changer cet os par un examen appelé la +Prothèse de hanche+, il faut compter entre un million cinq cent mille et deux millions de nos francs», renseigne le Dr Saliou Diop. Qui ajoute : «Un autre exemple, ce sont les yeux qui peuvent être atteints au cours de la drépanocytose, et cela nécessite des soins au laser qui coûtent entre cinquante et cent mille francs Cfa. Le coût de la prise en charge est important avec l’âge».

Abdoulaye SIDY

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