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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 22/06/2012 | Lire l'article original
Le projet étudie précisément, l’ « impact des maladies infectieuses et parasitaires sur le développement physique et mental des enfants africains (Cds). Il est conjointement mené en Côte d’Ivoire et au Ghana. Cette étude est menée en Côte d’Ivoire à l’hôpital général Félix Houphouët Boigny d’Abobo, qui est selon son directeur, M. Kouadio Attiembone Jean Baptiste, le principal centre de référence pour les recherches à Abidjan, après les Chu de Cocody, Treichville et Yopougon.
Mercredi, au siège du district sanitaire d’Abobo Baoulé, l’équipe du Pr. N’Goran a fait un atelier bilan à 2 ans d’exécution du projet qui initialement doit durer 3 ans. Mais, il pourrait être rallongé à 5 ans, selon des sources proches du projet. Selon Dr. Te Bonlé, responsable du volet santé mental du projet, « il y a eu des constants qui ont été faits et qui ont démontrés que lorsqu’une maman est déprimée ou angoissée, il peut y avoir un impact sur l’accouchement de l’enfant, à plus forte raison sur son développement. » De fait, l’étude veut montrer à l’en croire « le lien entre l’état de santé mental et physique de cette maman et la qualité du développement de l’enfant au niveau de son intelligence, de son affectivité, de sa psycho-motricité et au niveau de son comportement.» Selon le directeur du projet, ce sont 300 femmes qui ont été choisies au cours de leur dernier trimestre de grossesse et selon d’autres critères identiques à ceux utilisés au Ghana. Que retenir après deux ? « 2 ans après, selon le premier bilan fait au Ghana au mois d’avril dernier, concernant l’état de santé des mamans, nous nous sommes rendus compte que beaucoup de nos mamans (ivoiriennes, ndlr) étaient déprimées par rapport aux mamans ghanéennes. Il faut comprendre le contexte que nous avons traversé. Beaucoup (les mamans ivoiriennes, ndlr) étaient stressées. Et les premiers signes perçus sur les enfants (qui ont un an) que nous avons commencé à évaluer, montrent qu’il y a quelques uns qui ont des retards de développement. D’autres ont des troubles comportementaux », a révélé Dr. Te Bonlé. Mais, s’est-elle empressée de souligner, il est bien trop tôt, pour tirer des conséquences.» Le projet pourrait se poursuivre jusqu’à ce que les enfants aient l’âge d’entrer au Cp1. C'est-à-dire à l’âge de 5 ans. Et en ce moment, des conclusions plus certaines pourraient être dégagées et généralisées à toute l’Afrique.
Coulibaly Zié Oumar
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